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Manu le 28/11/2021 à 11:01
3.3
Réalisé par Ulu Grosbard
Avec Dustin Hoffman, Barbara Harris, Jack Warden, Gabriel Dell, Dom DeLuise.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 48min.
Année de production : 1971
Titre français : Qui est Harry Kellerman ?
Musique : Shel Silverstein

Sortie Cinéma France : 23/06/1972
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.3



 Critique WHO IS HARRY KELLERMAN AND WHY IS HE SAYING THOSE TERRIBLE THINGS ABOUT ME? (1971)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.3
Who is Harry Kellerman and why is he saying those terrible things about me? est le second long métrage de l’ancien assistant de Robert Rossen, Elia Kazan et Arthur Penn, Ulu Grosbard. Le film est écrit par le dramaturge Herb Gardner. Il marque la première collaboration du cinéaste avec l’acteur Dustin Hoffman, qu’il retrouvera 7 ans plus tard sur le neo-noir Straight time. Notons enfin qu’Hoffman et Jack Warden se retrouveront en 1976 à l’affiche du classique All the president’s men d’Alan J. Pakula.

Coincé entre Little big man et Straw dogs, 2 œuvres cultes de la période seventies et prestations inoubliables de Dustin Hoffman, Who is Harry Kellerman and why is he saying those terrible things about me ? n’est malheureusement pas un titre de la même envergure qualitative. Cette œuvre introspective / existentielle entend aborder quelques grands thèmes du genre, de l’incommunicabilité entre les êtres au poids de l’héritage familial en passant par les affres de la célébrité et pensées suicidaires que celles-ci peuvent libérer.

Gros programme donc, plutôt tenue côté interprétation - prestation intense d’Hoffman, par ailleurs particulièrement bien entouré - et mise en scène, imaginative, d’une rigueur et précision n’allant pas sans rappeler le cinéma de Lumet de la même époque, un gout certain pour le romanesque en plus, mais qui peine néanmoins à s’épanouir pleinement au niveau de l’écriture, souvent trop théorique, trop théâtrale et dispersée.

On retient ainsi l’inimitable saveur seventies de l’œuvre, quelques belles et audacieuses fulgurances, où les talents cumulés d’Hoffman, Grosbard et Gardner parviennent à se rejoindre pour offrir quelque chose de réellement stimulant, tels la séquence introductive, la remarquable scène du concert (nous renvoyant au subséquent Georgia dans l’œuvre de Grosbard) ou le très planant final aérien, tout en regrettant un symbolisme un peu lourd et daté, ainsi qu’un éparpillement thématique nuisant à notre pleine adhésion, comme ce sera le cas, en ce qui me concerne du moins, sur les 2 titres suivant de Grosbard, les remarquables Straight time et True confessions.


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