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WAKE IN FRIGHT (1971)

(2) critiques (1) commentaire
Rémi le 18/11/2009 à 15:23
4.1
Réalisé par Ted Kotcheff
Avec Donald Pleasence, Gary Bond, Chips Rafferty
Titre français : Réveil Dans La Terreur
Titre USA : Outback
Long-métrage américain, australien.
Genre : Drame
Durée : 1h49 min
Musique : John Scott

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

4.0
4.2



 Critique WAKE IN FRIGHT (1971)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 4.2
Effectivement Rémi ne me l’avait pas sur-vendu. Wake in fright est clairement un morceau cinématographique de choix, qui surpasse tout ce que j’avais vu de Kotcheff jusqu’à présent.

Film particulièrement riche et maîtrisé, il se rattache autant à cette vague de films coup de poing du début des années 70 analysant chacun à leur façon la part de bestialité présente chez l’homme moderne (Les Chiens de paille, Deliverance) qu’à la veine écolo fantastique du cinéma australien de la fin de cette même décennie (La Dernière vague, Long Week-end). On retrouve en outre quelques thèmes et figures de style (les flash-backs electro-choc) propres au cinéma de Kotcheff qui, comme dans les subséquents Billy two hats et First Blood, confère une place prépondérante à l’environnement semi-sauvage dans lequel évoluent ses personnages principaux. Il est par ailleurs intéressant de noter que l’intrigue fonctionne un peu comme un calque inversé de celle de First Blood, puisqu’il est ici question d’un étranger « confronté » à une ville non plus hostile mais par trop accueillante, communauté dont il cherchera vainement, tout comme John Rambo plus tard, à s’extirper. En ce sens, le film rappelle également le plus récent U-Turn d’Oliver Stone, en beaucoup moins chichiteux dans la forme et avec l’avantage de proposer un commentaire social extrêmement fort sur le désoeuvrement des populations blanches vivant au coeur de l’Australie, que l’on sent quelques part totalement inadaptées à l’environnement dans lequel elles vivent.

Sans concession dans son message, d’une grande efficacité, pour ne pas dire brutalité, dans sa mise en image, Wake in fright bouscule donc méchamment son spectateur. Et nul doute que le stupéfiant épisode de la beuverie / partie de chasse aux kangourous (massacre serait un terme plus approprié), en tétanisera plus d’un. Un passage si impressionnant d’ailleurs, que l’intérêt du film ne peut ensuite que sensiblement retomber, son dernier tiers étant à mon avis un tout petit peu trop expédié, la tentative de suicide du héros s’avérant à mon sens un peu vite amenée et traitée.

Ha, et puis c'est vrai que Donald Pleasence est monstrueusement bon là dedans.


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