THE WIZARD OF LIES (TV) (2017)

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Manu le 25/11/2017 à 15:38

3.4

Réalisé par Barry Levinson
Avec Robert De Niro, Michelle Pfeiffer, Hank Azaria, Nathan Darrow, Alessandro Nivola.
Téléfilm américain
Genre : Drame
Durée : 2h 13min.
Année de production : 2017
Musique : Evgueni Galperine

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.4

Critique THE WIZARD OF LIES (TV) (2017)

Avis rédigé par Manu | le 25/11/2017. | Note : 3.4

Vingt-sixième long métrage de fiction de Barry Levinson, The Wizard of lies est l’adaptation du récit d’investigation éponyme de la journaliste Diana B. Henriques, publié en 2011. Le film marque la quatrième collaboration du cinéaste avec l’acteur Robert De Niro, après Sleeper en 1996, Wag the dog en 1997 et What just happened en 2008. Enfin, on notera que De Niro et Michelle Pfeiffer avaient déjà partagé l’affiche du Stardust de Matthew Vaughn en 2007, de New year’s eve, signé par Garry Marshall en 2011, et, deux ans plus tard, de la comédie policière de Luc Besson, The Family.

Quoi que certainement moins marquant que le You don’t know Jack du même Levinson, autre production HBO s’intéressant un « hors-la-loi » pas comme les autres, personnage ayant défrayé la chronique, ce Wizard of lies demeure tout de même une belle réussite au sein de la filmographie de Barry Levinson. Il faut dire aussi que l’œuvre se paie un sujet en or, à partir duquel il semblait impossible de ne pas offrir quelque chose d’au minimum captivant.

Aussi, retrouvant un peu de ce mélange de cynisme et romantisme tragique déjà en action dans son remarquable Bugsy, film au sujet finalement assez proche, Levinson choisit la voie relativement classique du récit-enquête kaléidoscopique qui ne cherche volontairement pas à tout expliquer mais bâtit progressivement le portrait fascinant d’un sociopathe en col blanc courant consciemment à sa perte et celle des siens et, plus largement, celui de la décomposition d’une famille en apparence exemplaire.

Du très solide film dossier donc, à la direction d’action sans faute, optant pour une approche plus romantique qu’analytique finalement bien dans l’esprit du cinéma de Barry Levinson. Suffisant en outre, après son réjouissant Rock the kasbah, pour me confirmer la bonne santé de ce cinéaste un peu mésestimé aujourd’hui.

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