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THE SWEET RIDE (1968)

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Manu le 03/11/2019 à 18:39
3.4
Réalisé par Harvey Hart
Avec Anthony Franciosa, Michael Sarrazin, Jacqueline Bisset, Bob Denver, Michael Wilding.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 50min.
Année de production : 1968
Titre français : Fureur à la plage
Musique : Pete Rugolo

Sortie Cinéma France : 30/10/1968
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.4



 Critique THE SWEET RIDE (1968)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.4
The Sweet ride est le second long métrage cinématographique du canadien Harvey Hart - quatrième, si l’on y ajoute Dark intruder et Sullivan’s empire, œuvres initialement produites pour le petit écran mais, finalement, distribuées en salles. Le film est écrit par Tom Mankiewicz, futur scénariste de pas moins de 3 James Bond (période Connery / Moore) ainsi que du Cassandra crossing de George Pan Cosmatos. Il adapte le roman éponyme de William Murray, publié 1 an auparavant.

Bel exemple de film que l’on aurait du mal à qualifier d’aboutissement cinématographique tant il ratisse (bien trop) large d’un point de vue scénaristique et souffre, dans sa forme-même, d’une évidente dichotomie, mais qui, de par cet aspect bric-à-brac / dysfonctionnel, s’élève justement au-delà du tout-venant pour proposer quelque chose d’assurément stimulant.

Ultime production du vétéran hollywoodien d’origine hongroise Joe Pasternak, The Sweet ride est l’un de ces films de studio bâtis dans l’urgence d’un renouvellement de fond imposé aux grands studios, à la fin des années 60, à la fois par l’émergence du film de télévision, concurrent direct de l’œuvre de cinéma, et l’implosion fatale de la censure sur grand écran, ouvrant la voie à un cinéma grand public plus radical et explicite, alors représenté par Bonny and Clyde et The Graduate.

Soit une période bouillonnante que le film d’Harvey Hart saisit en définitive parfaitement, quand bien même il le fait en nous en retranscrivant - à son corps quelque peu défendant - la confusion générée dans les esprits par les multiples bouleversement sociaux de l'époque, bien plus que les motivations et revendications.

The Sweet ride, c’est donc un petit peu l’improbable rencontre du film de plage du début des années 60 et du Nouvel Hollywood, dopé au cinéma d’exploitation cormanien avec sa bande de bikers neo-nazis en guest stars. Alors certes on ne se risquera pas à dire que la greffe prend - Comment le pourrait-elle ? - mais le résultat mérite assurément le détour, ne serait-ce que parce qu’il désarçonne régulièrement, déjoue régulièrement nos attentes en mélangeant le convenu et le surprenant, aussi bien dans le portrait de son personnage masculin principal, offrant l’un de ses meilleurs rôles à Anthony Franciosa, que dans sa mise en forme, aspirant à une certaine liberté, comme le seront d’ailleurs la plupart des réalisations cinématographique d’Harvey Hart de la période seventies, tout en demeurant assez fermement ancré dans un savoir-faire, une approche sobrement télévisuelle, caractéristique de la majeure partie de l’œuvre du réalisateur de The Pyx.

Au final, un curieux mais joli film, qui certes part un peu dans tous les sens mais étonne constamment et finit même par convaincre, et émouvoir, dans sa dernière ligne droite.


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