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THE PRIVATE LIFE OF A MODERN WOMAN (2017)

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Manu le 23/05/2022 à 13:28
3.2
Réalisé par James Toback
Avec Sienna Miller, Alec Baldwin, Charles Grodin, Colleen Camp, Carl Icahn.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 11min.
Année de production : 2017
Titre français / Titre alternatif : An imperfect murder

Sortie Cinéma France : 27/02/2022
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.2



 Critique THE PRIVATE LIFE OF A MODERN WOMAN (2017)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.2
The Private life of a modern woman est le douzième long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur new yorkais James Toback. Cinquième collaboration de ce dernier avec le producteur Michael Mailer après Two girls and a guy en 1997, Black and white en 1999, Harvard man en 2001 et Seduced and abandoned en 2013, le film se situe dans la carrière sur grand écran de Sienna Miller entre le drame criminel Live by night de et avec Ben Affleck, et le biopic historique The Catcher was a spy de Ben Lewin.

Clairement un titre qui hérissera le poil de la majorité des spectateurs, comme le confirme d’ailleurs sa piètre note sur IMDB. Il faut aussi dire que, plus encore que dans ses déjà peu aimables précédents travaux, Toback se prendre ici un malin plaisir à chercher le bâton du côté du spectateur comme de la critique.

En effet, non contente de se moquer éperdument d’entretenir véritablement un quelconque suspense, voire la moindre tension quant à l’aspect purement policier de son récit, cette fable analytique sur laquelle plane, comme souvent chez le cinéaste, l’ombre de Dostoïevski, se montre extrêmement verbeuse, volontairement nébuleuse dans ses intentions comme son issue, et plus généralement d’une redoutable prétention.

Bref, un film qui se donne beaucoup de mal pour se faire haïr, et cependant pour lequel j’ai éprouvé un intérêt constant, voire même un brin de fascination. Déjà parce que j’ai eu plaisir à retrouver ces quelques talentueux comédiens, réunis dans un aussi curieux dispositif, unique en son genre, leur permettant d’exister de façon différente. Ensuite parce que derrière le côté disjoint, voire fumeux, de cette affaire, il y a un attachant côté nonchalant, ironique, une pensée délicieusement trouble orchestrée par quelqu’un d’un peu trop malin pour ne pas être un chouia tordu. Bref, le sel de ce qui constitue le cinéma de Toback depuis Fingers, ici peut-être dans sa forme la plus radicale.

Bref, une expérience plus qu’un classique film de fiction, à tester de préférence si l’on est déjà familier de l’œuvre de Toback, de même qu’à voir pour saluer une dernière fois le talent de Charles Grodin dans une courte mais émouvante prestation.


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