THE MAGUS (1968)

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Manu le 31/05/2020 à 12:40

2.1

Réalisé par Guy Green
Avec Michael Caine, Anthony Quinn, Candice Bergen, Anna Karina, Julian Glover.
Film anglais
Genre : Drame
Durée : 1h 57min.
Année de production : 1968
Titre français : Jeux pervers
Musique : John Dankworth

Sortie Cinéma France : 22/01/1969
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.1

Critique THE MAGUS (1968)

Avis rédigé par Manu | le 31/05/2020. | Note : 2.1

The Magus est la quatorzième réalisation cinématographique de l’ancien directeur de la photographie Guy Green. Le film est l’adaptation du roman éponyme de John Fowles publié en 1965, adaptation signée par l’auteur lui-même. Le film se situe dans la carrière de Michael Caine entre le drame romantico-criminel Deadfall de Bryan Forbes et le film de guerre Play dirty d’André De Toth. Notons enfin que Caine et Candice Bergen se retrouveront, 32 ans plus tard, sur la comédie policière Miss Congeniality de Donald Petrie.

A la classique question « Changeriez-vous quelque chose à votre existence si vous aviez l’opportunité de le faire ? », le facétieux Peter Sellers aurait apparemment répondu : « Je ferai tout exactement pareil, à l’exception de regarder The Magus ». Boutade mise à part, cela donne une idée de la réputation d’alors de ce titre aujourd’hui largement tombé dans l’oubli.

Il faut dire que le projet, transposition à l’écran d’un roman tenu pour inadaptable, relevait apparemment de la grosse attente à l’époque. D’où sans doute la sévérité de l’accueil reçu par ce titre, Caine lui-même le considérant comme l’un de ses pires films, aux côtés de The Swarm et Ashanti.

Et il faut bien reconnaitre que le film passe à côté de son sujet, ne parvenant jamais à conférer une quelconque épaisseur réflexive à la dimension fantastique / surréaliste et, à sa façon, second degré, d’un récit mis en image avec un certain soin, mais sans aucun débordement par le bien trop sage Guy Green.

En résulte un titre qui, loin de constituer un navet, se résume plutôt à un curieux ratage laissant le spectateur partagé entre ennui - la plupart du temps - et légère fascination, l’œuvre recélant tout de même de séquences « autres ».

Loupé, guère palpitant dans l'ensemble mais pas honteux non plus, et tout de même servi par une belle distribution.

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