THE LOST VALENTINE (TV) (2011)

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Manu le 22/03/2013 à 19:44

2.5

Réalisé par Darnell Martin
Avec Jennifer Love Hewitt, Betty White, Sean Faris, Meghann Fahy, Billy Magnussen.
Téléfilm américain
Genre : Drame
Durée : 1h 40min.
Année de production : 2011
Titre français : L'amour à la une
Musique : Mark Adler

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5

Critique THE LOST VALENTINE (TV) (2011)

Avis rédigé par Manu | le 22/03/2013. | Note : 2.5

Produit par la firme Hallmark hall of fame Productions pour le compte de la chaine américaine CBS, The Lost valentine est le cinquième long métrage de la réalisatrice Darnell Martin. Il s’agit d’une adaptation du roman de James Michael Pratt, « The Last Valentine », publié en 1998. Signalons au passage l’âge avancé - 89 ans - de Betty White, l’une des deux actrices principales de ce mélodrame à l’intrigue évoluant sur deux époques distinctes, le début des années 40 et les années 2000.

Tout comme ses consœurs Maggie Greenwald, Susan Seidelman et Allison Anders, cinéastes issues de la vague US indépendante des années 80-90, Darnell Martin semble désormais ne plus guère chercher à marcher en dehors de clous, préférant œuvrer dans la confection d’épisodes de séries à succès (ER, Life on Mars, Grey’s anatomy, The Mentalist) pour, de temps à autres, revenir au format long sans toutefois prendre davantage de risques.

The Lost valentine est ainsi une œuvre extrêmement limitée en termes d’ambitions comme d’audace, reposant sur une intrigue à l’eau de rose limite flippante sur le papier. Aussi, que Martin soit parvenue à en faire quelque chose de regardable, et même de touchant par moment, est déjà un réel exploit en soi, amenant à penser que l’ex-première réalisatrice afro-américaine du cinéma US en a encore un petit peu sous le pied.

Avec un brin d’indulgence, on retiendra donc de ce téléfilm quelques séquences joliment filmées ici et là : une danse d’amoureux dans un jardin sur un vieux standard, une scène de combat Malickienne censée se dérouler aux Philippines, un efficace final lacrymal à base de retrouvailles tardives. Ca fonctionne sur le moment, mais ça n’altère pas vraiment le sentiment de voir Darnell Martin passer doucement à côté de sa, fut un temps, prometteuse carrière.

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