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THE LONG HOT SUMMER (1958)

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Manu le 14/06/2019 à 07:34
2.4
Réalisé par Martin Ritt
Avec Paul Newman, Joanne Woodward, Anthony Franciosa, Lee Remick, Orson Welles.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 55min.
Année de production : 1958
Titre français : Les Feux de l'été
Musique : Alex North

Sortie Cinéma France : 28/05/1958
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.4



 Critique THE LONG HOT SUMMER (1958)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.4
The Long hot summer est le troisième long métrage cinématographique du new yorkais Martin Ritt. Le film adapte 3 écrits de William Faulkner, la nouvelle « Barn burning », le roman court « Spotted horses » et le roman « The Hamlet ». Une nouvelle version de cette association d’histoires faulknerienne sera tournée pour la télévision, sous le même titre, par Stuart Cooper, avec Don Johnson, Cybill Shepherd et Jason Robards dans les rôles principaux.

The Long hot summer est, quelque part, un titre historiquement important du cinéma américain de la fin des années 50, en ce qu’il signe la rencontre à l’écran d’un couple hollywoodien mythique, celui formé par Paul Newman et Joanne Woodward, et marque la première des 8 collaborations de Ritt avec le binôme de scénaristes Irving Ravetch / Harriet Frank Jr., collaboration à l’origine de plusieurs des plus belles réussites du cinéaste (Hombre, Conrack ou bien sûr Norma Rae). Pour autant, il ne s’agit pas vraiment d’une réussite pour son auteur.

Trop rien à redire toutefois sur l’atmosphère sudiste de l’œuvre, bien retranscrite sur place par un Ritt entamant là-encore un long voyage cinématographique en cette terre particulière, avec quelques plus probantes encore réussites à ce niveau dans les années à venir. Le problème ici, annonçant l’un des travers du cinéma de Ritt, vient d’une écriture relativement pesante / surexplicative relayée par un jeu d’acteur parfois trop étudié, voire grandiloquent. Tout cela fleure un peu trop bon l’actor’s studio pour ne pas sonner aujourd’hui sensiblement factice.

Bref, dit autrement, un titre qui, à sa façon, manque de rigueur, avec des acteurs qui en font des caisses, parfois pas bien aidés, il est vrai, par des choix artistiques discutables (cf. le look improbable affiché par Orson Welles). De quoi s’étonner d’apprendre que Paul Newman, pas particulièrement convaincant ici, obtint à l’époque un prix d’interprétation à Cannes à l’époque.


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