THE LEFT HAND OF GOD (1955)

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Léo le 02/03/2014 à 18:32

2.5

Réalisé par Edward Dmytryk
Avec Gene Tierney, Lee J. Cobb, Humphrey Bogart, E.G. Marshall, Agnes Moorehead.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 27min.
Année de production : 1955
Titre français : La main gauche du Seigneur
Musique : Victor Young

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5

Critique THE LEFT HAND OF GOD (1955)

Avis rédigé par Manu | le 02/03/2014. | Note : 2.5

The Left hand of god est la transposition cinématographique du roman éponyme de William Edmund Barrett publié en 1951. Le film marque la seconde association entre le réalisateur Edward Dmytryk et l’acteur Humphrey Bogart après The Caine mutiny tourné un an auparavant. Notons qu’une première tentative d’adaptation fut écrite par William Faulkner pour le compte d’Howard Hawks, script rejeté par ce dernier car jugé trop bavard.

Nul ne saura jamais ce qu’aurait pu donner la version Falkner - Hawks de ce récit. Une chose est cependant sûre : cette adaptation souffre de ce statisme narratif apparemment pointé par le réalisateur d’El Dorado à la lecture de la copie rendue par Faulkner. Il y a pourtant là, à la base, un sujet dense tout à fait passionnant bâti autour d'un héros torturé typique du cinéma de Dmytryk, une solide distribution (même si, Lee J. Cobb en seigneur de guerre chinois, cela prête aujourd’hui plus qu’un peu à sourire) et une rutilante photographie technicolor au format cinémascope dont tire très correctement parti la mise en scène de Dmytryk. Mais, sans jamais tomber dans l’ennuyeux, disons que l’ensemble ne parvient jamais à développer une intrigue claire et stimulante en termes d’enjeux.

On navigue donc entre romance contrariée, récit d’aventures historico-politique et mini-débat philosophique sur les vertus de l’église versus celles de la science, sans jamais rien approfondir au final. Et la Chine d’opérette reconstituée en Californie dans laquelle se déroule toute l’histoire ne tend évidemment pas à renforcer l’implication du spectateur.

Bref, un film bien loupé dans le fond, mais suffisamment ambitieux et, par certains aspects, original pour se laisse agréablement regarder.

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