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THE HAPPY ENDING (1969)

(1) critique (0) commentaire
Léo le 08/09/2013 à 11:50
2.8
Réalisé par Richard Brooks
Avec Jean Simmons, John Forsythe, Lloyd Bridges, Shirley Jones, Dick Shawn.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 57min
Année de production : 1969
Musique : Michel Legrand

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.8



 Critique THE HAPPY ENDING (1969)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.8
The Happy ending se situe dans la riche carrière de Richard Brooks entre le remarquable In cold blood et le récréatif $. Le film est, comme très souvent, écrit par Brooks lui-même - notons au passage que c’est la première fois depuis Deadline – U.S.A que l’une de ses réalisations repose sur un scénario intégralement rédigé de sa seule plume - et permit Jean Simmons, de recevoir une nomination à l’oscar de la meilleure actrice en 1970.

Amateur de grand sujet de société, Richard Brooks s’attèle ici à une radiographie du mariage à l’américaine en ces turbulentes dernières heures de la décennie 60. Il offre à son interprète féminine principale un rôle en or, « casse image », et fait indéniablement preuve d’une certaine audace dans sa vision vitriolée de la société américaine, dans laquelle, comme l’explique l’un des protagonistes, le mariage n’est rien de plus qu’un bien de consommation, sur lequel repose un bonne partie de l’économie du pays.

La forme même de l’œuvre s’avère tout à fait ambitieuse et séduisante, avec son début sous forme de conte de fées moderne et ses flash-backs récurrents. Pars ailleurs, impossible de ne pas louer le travail remarquable de Conrad Hall à la photographie, faisant passer au moins autant d’émotion que la magnifique composition de Jean Simmons. On tient clairement les deux plus beaux atouts de l’œuvre, suivis de peu par le passionnant score de Michel Legrand (également nominé aux oscars).

L’ensemble aurait facilement pu glisser dans la pure excellence si son écriture, et notamment ses dialogues, n’étaient pas si lourdement démonstratifs. Brooks veut frapper fort dans sa dénonciation de l’étouffante condition de la femme mariée, mais, à enquiller les grandes tirages provocatrices, il assomme rapidement le spectateur et ôte presque toute vie à son récit. Avec pour résultat, un film parfois brillant mais mécanique, attendu, plus proche de l’(indigeste) cours magistral que du grand drame sociétaire (comme son précédent film, In cold blood).


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