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THE GIRL IN A SWING (1988)

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Manu le 08/01/2011 à 23:20
3
Réalisé par Gordon Hessler
Avec Meg Tilly, Rupert Frazer, Nicholas Le Prevost, Lynsey Baxter.
Film américain, anglais
Genre : Drame, suspense, fantastique
Durée : 1h 53min.
Année de production : 1988
Musique : Carl Davis

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0



 Critique THE GIRL IN A SWING (1988)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.0
L'un de ces films qui vous laisse limite perplexe, dont vous ne parvenez pas totalement à déterminer si ses traits les plus singuliers sont synonymes d’échec patent ou au contraire l'illustration d'une maitrise totale, voire d'une authentique prise de risque, la vérité se trouvant très certainement quelque part entre les 2.

Ecrit et réalisé par un vieux routier de l’épouvante bis européen - background à première vue pas des plus appropriés pour s’atteler à cet étrange mélange de suspense surnaturel et de drame psychologico-passionnel - The girl in a swing est l’adaptation du roman éponyme de Richard Adams, publié en 1980. Je ne sais pas du tout ce que vaut ce bouquin, et je serai d’ailleurs curieux d’avoir des avis dessus, mais j’imagine assez facilement un récit très ambitieux à atmosphère des plus troubles. En revanche, ce que je sais, c’est que le traitement que réserve Hessler à cette histoire ne donne pas dans la nuance et le non-dit.

Un manque flagrant de délicatesse donc, qui dessert prioritairement la partie « intrigue amoureuse » de l’histoire, traitée comme un mauvais mélo à la Barbara Catland, mais renforce paradoxalement l’impact des séquences onirico-fantastiques, rendues en effet d’autant plus surprenantes qu'elles surgissent sans trop prévenir entre 2 roucoulades guindées. Et j’avoue d’ailleurs que certaines d’entre elles, bien aidées il est vrai par une musique particulièrement stressante de Carl Davis, m’ont franchement fait flipper. Bref, une approche bourrine, parfois presque risible, parfois d’une rare efficacité.

Même ambivalence en ce qui concerne la prestation de Meg Tilly, interprétant ici une allemande expatriée au Danemark puis en Angleterre (incidemment Gordon Hessler est né en Allemagne d’une mère danoise et d’un père anglais). Affublée d’un curieux et quasi incompréhensible accent, et visiblement livrée à elle-même, celle-ci frôle bien souvent le ridicule. Pourtant demeure quelque chose de troublant dans son jeu, mélange de fragilité et de folie qui crée rapidement un sentiment de malaise chez le spectateur et sert finalement au mieux les intérêts du film. En revanche, la prestation de son partenaire Rupert Frazer ne brille que par sa fadeur.

Au final, nanar ou petite perle eighties méconnue, je ne saurais dire. Une vraie curiosité, en tout cas.


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