THE BUTTERCUP CHAIN (1970)

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Manu le 27/02/2020 à 07:50

2.5

Réalisé par Robert Ellis Miller
Avec Hywel Bennett, Leigh Taylor-Young, Jane Asher, Sven-Bertil Taube, Clive Revill.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 35min.
Année de production : 1970
Musique : Richard Rodney Bennett

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5

Critique THE BUTTERCUP CHAIN (1970)

Avis rédigé par Manu | le 27/02/2020. | Note : 2.5

The Buttercup chain est le quatrième long métrage cinématographique du réalisateur formé à la télévision Robert Ellis Miller. Ce drame romantique, que devait initialement signé Michael Reeves, est l’adaptation du roman éponyme de Janice Elliott, publié en 1967. Il a par ailleurs été présenté en compétition à Cannes en 1970.

Réflexion, aux allures de dissertation, sur le thème de l’amour libre, voire interdit, The Buttercup chain est l’un de ces produits hollywoodiens du tournant des années 70, tentant saisir de l’air du temps à des fins malheureusement plus mercantiles qu’autre chose. D’où le sentiment de vacuité et fausseté se dégageant de ce portrait de petit groupe de d’jeunes s’essayant à la vie à 4.

Maintenant, produit de studio aidant, si le film n'acheve rien de satisfaisant du côté de sa mission première, il se rattrape au niveau de sa confection, impeccable, rutilante, via une photographie ultra glamour du grand Douglas Slocombe, une réalisation sobrement efficace bien dans l’esprit de l’âge d'or du petit écran US et un score romantique de toute beauté de Richard Rodney Bennett.

Par ailleurs, il convient d’avouer que le dernier quart du récit, lorsque celui-ci bascule dans la tragédie pour mettre les personnages principaux face à leurs responsabilités (et entériner au passage l’idée que l’œuvre n’a fondamentalement rien d’anti-conformiste, se voulant même plutôt très morale), fait tout de même naitre une pointe d’émotion chez le spectateur. Dommage que cela n’arrive qu’au bout de 75 minutes d’intrigues amoureuses insignifiantes.

Bref, de l'inoffensif roman-photo sur papier glacé, tout de même relativement décevant de la part du parfois agréablement surprenant Robert Ellis Miller.

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