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SEPOLTA VIVA (1973)

(1) critique (0) commentaire
Manu le 17/02/2012 à 10:14
3
Réalisé par Aldo Lado
Avec Agostina Belli, Maurizio Bonuglia, Fred Robsahm, Dominique Darel.
Film italien, français
Genre : Dramatique, épouvante
Durée : 1h 41min.
Année de production : 1973
Musique : Ennio Morricone

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0



 Critique SEPOLTA VIVA (1973)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.0
Situé dans la filmographie d’Aldo Lado entre La Cosa buffa et La Cugina, cette coproduction franco-italienne tournée semble-t-il en grande partie au Château de Fénis, situé dans la vallée d’Aoste, en bordure des frontières italiennes et suisses, est un curieux mélange de classique mélodrame en costumes à la façon Alexandre Dumas et d’épouvante gothique de la dernière heure, c’est-à-dire un peu plus « trash » dans l’ambiance générale. Signalons par ailleurs que le film connu une suite l’année suivante : l’encore plus obscur Il Figlio della spolta viva signé Luciano Ercoli.

Sepolta viva n’est objectivement pas une franche réussite. Visiblement Alod Lado n’est pas particulièrement à son aise dans le registre de l’action/aventure si l’on en juge par la mollesse, le statisme des quelques séquences d’affrontements « cape & épée » du film. Et ce manque de souffle, d’énergie nuit tout de même considérablement au bon fonctionnement de l’ensemble. Par ailleurs, le film doit se coltiner dans les premiers rôles un trio d’interprètes masculins pas vraiment des plus charismatiques.

Et cependant, en dépit de ces lourds handicaps, Sepolta viva possède un charme certain (si principalement susceptible d’opérer sur l’amateur de cinéma bis européen). Déjà, le film possède un imparable atout séduction en la présence de la ravissante Agostina Belli dans le rôle central. Une bonne comédienne très agréable à regarder, c’est déjà ça de pris ! Ensuite, les tentatives d’orienter le récit vers le fantastique gothique donne une indéniable petite personnalité à l’ensemble. Dommage que celles-ci s’avèrent parfois peu maladroites. Ainsi, le héros entendant les appels au secours de sa belle entre 2 éclairs, par un soir d’orage, c’est une belle idée en soi, mais cela rend le reste de l’intrigue particulièrement absurde. Pourquoi en effet notre princesse captive ne se manifeste de la sorte que lorsque les conditions climatiques ne s’y prêtent le moins !

Il n’en demeure pas moins qu’Aldo Lado et sa mise en scène semblent se réveiller dès lors que l’intrigue commence à glisser dans la folie, la dépravation et la violence. On remarquera à ce sujet une intéressante séquence mettant en parallèle l’accouchement quasi animal de l’héroïne et la fête orgiaque donnée dans son château par le perfide Ferdinand. Une construction narrative que Lao réemploiera l’année suivante sur son Ultimo treno della notte.

Dernier élément rehaussant qualitativement grandement l’ensemble : la superbe composition musicale romantique d’Ennio Morricone, qui confère par moment une classe presque décalée au film.

Deux remarques pour terminer : 1) Le plan « stock-shot » d’ensemble du château sous l’orage m’a semblé provenir du film de Camillo Mastrocinque La Cripta e l’incubo. 2) Bien qu’il soit référencé sur IMDB comme étant l’un des premiers films de Francis Perrin, il se trouve que notre Tête à claques et Roi des cons préféré n’apparait aucunement dans le film. La confusion semble venir du fait qu’un certain François Perrin, acteur non répertorié sur IMDB, joue dans le film.


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