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R.P.M. (1970)

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Léo le 25/05/2015 à 17:34
2.3
Réalisé par Stanley Kramer
Avec Anthony Quinn, Ann-Margret, Gary Lockwood, Paul Winfield, Graham Jarvis.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 32min.
Année de production : 1970
Musique : Perry Botkin Jr.

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.3



 Critique R.P.M. (1970)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.3
R.P.M. se situe dans la prestigieuse filmographie de Stanley Kramer entre la comédie The Secret of Santa Vittoria, dans laquelle apparaissait déjà Anthony Quinn, et le drame pré-adolescent Bless the beasts & children. Le film est écrit par le romancier et scénariste Erich Segal, aujourd’hui principalement connu pour son best-seller Love story et dont la transposition cinématographique sous la direction d’Arthur Hiller triomphera sur les écrans américains quelques mois après la sortie de ce R.P.M.

Titre kramerien tombé dans l’oubli quasi intégral, R.P.M. surfe sur un sujet alors brûlant d’actualité : la contestation estudiantine post-68. Ayant donné lieu à plusieurs dérapages policiers dont la tragique fusillade de Kent State University, survenue seulement 4 mois avant la sortie du film, celle-ci offre au réalisateur du Judgment at Nuremberg une nouvelle occasion de revendiquer l’ouverture progressiste de son cinéma.

Du cinéma politiquement engagé, pavé de bonnes intentions, que ce R.P.M., mais donnant malheureusement souvent l’impression d’avoir un train de retard dans sa volonté de capter l’air de son temps. Face au bouillonnement créatif du cinéma des Altman, Coppola, De Palma et autre Schatzberg émergeants, le très classique et appuyé traitement hollywoodien que Kramer et Segal réservent à leur sujet passe mal.

La forme vient ici constamment contredire le fond, avec une mise en scène endormie, sans imagination, une direction d’acteurs poussant au cabotinage (cf. l’interprétation d’Ann-Margret) et des dialogues au choix ridiculement déclamatoires ou pesamment explicatifs.

Bref, une embarrassante sensation de factice plane sur l’ensemble de ce projet mort-né dont Stanley Kramer lui-même ne pensait apparemment pas grand bien et que se laisse aujourd’hui uniquement consommer comme une curieuse et maladroite relique de son époque.


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