PEOPLE LIKE US (2012)

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Léo le 10/04/2014 à 09:35

Réalisé par Alex Kurtzman
Avec Chris Pine, Elizabeth Banks, Michelle Pfeiffer, Olivia Wilde, Philip Baker Hall.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 55min.
Année de production : 2012
Titre français : Des gens comme nous
Musique : A.R. Rahman

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.0

Critique PEOPLE LIKE US (2012)

Avis rédigé par Manu | le 10/04/2014. | Note : 2.0

People like us est le premier long métrage réalisé par le californien Alex Kurtzman, scénariste de Mission: impossible III, Star Trek et Star Trek into darkness, tous 3 de J.J. Abrams, ainsi que de Transformers et Transformers: revenge of the fallen de Michael Bay. Budgeté à 16 millions de dollars, le film, demeuré inédit en salles chez nous, n’en a semble-t-il rapporté que environ 12 sur le territoire américain.

Lorsqu’un scénariste / producteur spécialisé dans le blockbuster se lance dans le drame familial intimiste, on peut légitimement craindre le pire. Et si ce n’est pas exactement ce qui se produit ici, on n’en est pas très loin non plus. Attention aux gros sabots, donc. People like us est une œuvre sentimento-psychologique à la dynamique de film à grand spectacle, entendant traiter son sujet en profondeur, s’attarder un maximum sur ses personnages mais tout en procurant un max de sensations fortes à son audience, allant du rire aux larmes avec une pointe de suspense / tension (mais quand donc Sam va-t-il annoncer à Frankie qu’elle est sa sœur ?).

Une formule certes efficace (j’avoue avoir versé ma petite larme à une ou deux reprise), garantissant deux heures divertissantes, mais qui ne fait pas pour autant de l’ensemble une réussite. Et cela ne serait-ce déjà parce que l’ensemble, trop clinquant, trop sûr de lui, n’est pas crédible un instant. On ne croit pas un instant à cette histoire, trop inutilement alambiquée dans son déroulement, trop facile dans sa résolution, comme à ses personnages, un peu trop positifs pour être vrais, à commencer par celui d’Elizabeth Banks, la plus fraîche et pimpante des ex-alcooliques croisée sur un écran ces derniers temps.

Un gros mélo rutilant qui se laisse suivre sans trop de déplaisir même s’il sonne terriblement faux.

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