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OVUNQUE SEI (2004)

(1) critique (0) commentaire
Manu le 15/03/2011 à 21:24
2.6
Réalisé par Michele Placido
Avec Stefano Accorsi, Barbora Bobulova, Violante Placido, Stefano Dionisi, Salvatore Billa.
Film italien
Genre : Drame fantastique
Durée : 1h 20min.
Année de production : 2004
Musique : Ludovico Einaudi

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.6



 Critique OVUNQUE SEI (2004)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.6
Demeuré inédit en salles dans l’hexagone, Ovunque sei est la sixième réalisation de l’acteur Michele Placido, lequel dirige ici pour la première fois sa fille Violante. Mélange de drame romantique et de fable existentielle, l’intrigue évoque à la fois Les Ailes du désir de Wenders (ou plutôt son pendant hollywoodien, La Citée des anges), Ghost et le Vanilla sky de Cameron Crowe (lui-aussi remake d’un film européen) mâtinés, dans son premier tiers, d’un petit côté Bringing out the dead, Stefano Accorsi interprétant ici un médecin urgentiste de terrain un peu las d’existence qu’il mène.

Si je ne la cautionne pas, il me faut en revanche bien admettre que la volée de bois vert infligée au film par la critique italienne à l’époque de sa sortie est assez facilement compréhensible. Il est en effet certain que l’approche choisie par Placido, à fois dépourvue de tout recul et d’une naïveté un peu simplette exposait presque inévitablement le film à un concert de railleries.

Reconnaissons d’autre part que, si sujet fait preuve d’une certaine ambition dans ses élans fantasmagorique, Ovunque sei n’est pas non plus franchement un modèle d’originalité dans son discours sur « l’envie de tout recommencer ». Il pâti en outre d’une prestation centrale un peu faible, Stefano Accorsi nous resservant ici plus ou moins le même numéro d’amoureux perdu aux regards de chien battu que dans le beaucoup plus irritant Ultimo baccio de Muccino, et n’utilise pas toujours à bon escient son support musical, une partition (non originale, j'ai l'impression) lorgnant du côté de chez Michael Nyman.

En dépit de toutes ces maladresses, le film m’incite pourtant à certaine clémence. Car surnage au milieu de tout ça un élément essentiel : la sincérité de son auteur. Pour parler simplement, Placido semble à fond dans son trip, et cette absence de demi-mesure sert au final favorablement le film.

Une œuvre respectable donc, à défaut d’être une réussite.


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