ONLY THE BRAVE (2017)

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Manu le 02/12/2021 à 07:42

3.1

Réalisé par Joseph Kosinski
Avec Josh Brolin, Miles Teller, Jeff Bridges, Jennifer Connelly, Taylor Kitsch.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 2h 14min.
Année de production : 2017
Titre français : Line of fire
Musique : Joseph Trapanese

Sortie Cinéma France : 13/09/2018
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.1

Critique ONLY THE BRAVE (2017)

Avis rédigé par Manu | le 02/12/2021. | Note : 3.1

Only the brave est le troisième long métrage cinématographique de Joseph Kosinski. Coécrit par Ken Nolan, précédemment scénariste du Black Hawk down de Ridley Scott et de la mini-série The Company de Mikael Salomon, le film marque les retrouvailles à l’écran de Josh Brolin et Jeff Bridges, 7 ans après le western True grit des frères Coen. Notons enfin que Kosinski retrouvera l’actrice Jennifer Connelly sur son film suivant, Top Gun: Maverick.

Il ne fait guère de doutes que Joseph Kosinski aime le spectaculaire et les belles images, mais un spectaculaire et de belles images bien à lui, qui le rapprochent, me semble-t-il, du travail et de l’esthétique d’un Tony Scott, l’exemple-type de cinéaste ayant fait le choix risqué de s’exprimer quasi essentiellement visuellement.

Ainsi, comme beaucoup de travaux du talentueux Scott, Only the brave n’est pas un titre qui brille par l’originalité et richesse de son script, visant ici surtout à célébrer l’héroïsme et l’abnégation des hommes du feu, comme précédemment celui des soldats du Black Hawk down scénarisé par Nolan (autre filiation de l’œuvre, indirecte, avec le cinéma de Tony Scott, d’ailleurs). Mais là n’est pas l’enjeu premier du film, qui déploie davantage de singularité dans le caractère bien trempé de ses souvent impressionnantes images, faisant en définitive passer beaucoup d’idées et d’émotions avec une belle économie de mots.

Bref, un film qui pourra aisément paraitre creux, si l’on s’en tient seulement à la texture de son récit et de ses personnages, insignifiante, voire inexistante, mais qui va clairement chercher et gagner sa légitimité ailleurs, dans sa proposition d’expérience visuelle et sensorielle intense, en faisant au final le titre le plus marquant sur le sujet depuis l’Always de Steven Spielberg (titre d’un tout autre calibre, je l’admets néanmoins).

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