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NO DOWN PAYMENT (1957)

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Manu le 12/11/2009 à 14:01
2
Réalisé par Martin Ritt
Avec Joanne Woodward, Sheree North, Cameron Mitchell, Jeffrey Hunter, Pat Hingle
Film américain.
Genre : Drame
Durée : 1h 45min
Année de production : 1957
Titre : Les Sensuels

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.0



 Critique NO DOWN PAYMENT (1957)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.0
Second film de Martin Ritt après le très correct drame social Edge of the City, No Down Payment est une sorte d’ancêtre du Chumscrubber d’Arie Posin, un regard posé sur le petit monde des quartiers pavillonaires californiens où tout le monde va ensemble à l’église le dimanche matin après la tonte de la pelouse et avant le convivial repas barbecue entre voisins. Le film est un document intéressant dans le sens où il brosse un portrait assez exhaustif des préoccupations de la middle class US de l’époque avec tout de même une certaine acuité dans le ton et les situations (tout cela finit quand même par un viol … même si le mot n’est jamais prononcé). En outre on ne manquera pas de remarquer que certains des sujets qu’il aborde – problème d’alcoolisme, sentiment d’aliénation et de promiscuité lié au fait de vivre les uns sur les autres, dérives d’une société basée sur le crédit à la consommation, problèmes ethniques inter-communauté, avec ce personnage de japonais qui ne peut accéder à la propriété dans le quartier – s’avèrent toujours d’actualité. No Down Payment est-il pour autant un bon Martin Ritt ? Ben pas vraiment en fait, car là encore le réalisateur de Norma Rae se laisse aller à une théâtralisation excessive de son sujet. Tout semble reposer sur le dialogue et le jeu des comédiens – ceci dit parfois excellents, comme dans le cas de Joanne Woodward, dont le personnage est le seul qui m’ait vraiment touché. L’approche des thématiques précitées parait souvent extrêmement naïve et grossière, chacun déballant sans complexe ses problèmes à l’autre au premier échange. Et le pompon de la facilité revient à la fin, qui frise carrément le foutage de gueule dans sa façon de bazarder tous les enjeux et dilemmes mis en place pendant le film, lorsque qu’elle ne refuse pas tout simplement de les affronter (cf. la mort ridicule du personnage de Cameron Mitchell).


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