NEL NOME DEL PADRE (1971)
Manu le 26/11/2024 à 20:01
Réalisé par Marco Bellocchio
Avec Yves Beneyton, Renato Scarpa, Piero Vida, Laura Betti, Lou Castel.
Film italien
Genre : Drame
Durée : 2h 35min.
Année de production : 1971
Titre français : Au nom du père
Musique : Nicola Piovani

Sortie Cinéma France : 01/02/1973
Sortie DVD France : n.c.
Avec Yves Beneyton, Renato Scarpa, Piero Vida, Laura Betti, Lou Castel.
Film italien
Genre : Drame
Durée : 2h 35min.
Année de production : 1971
Titre français : Au nom du père
Musique : Nicola Piovani

Sortie Cinéma France : 01/02/1973
Sortie DVD France : n.c.
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Avis rédigé par Manu
| le .
| Note : 3.5
Nel nome del padre est le troisième long métrage cinématographique de fiction du scénariste et réalisateur italien Marco Bellocchio. Le film est écrit par Bellocchio seul. Il se situe dans la carrière de l’acteur français Yves Beneyton entre la comédie Mio Mao: Fatiche ed avventure di alcuni giovani occidentali per introdurre il vizio in Cina de Nicolò Ferrari et le drame romantique d’Italo Alfaro, Guardami nuda.Film de cinéaste décidément très en colère, Nel nome del padre est un Bellocchio première manière, « à chaud », qui tire à boulet rouge sur la société italienne de son époque. Avec, dans le viseur du réalisateur, comme cibles principales, la bourgeoisie et l’Eglise. Soit une œuvre davantage située sur le terrain de l’affrontement que celui de l’analyse, avec ce que cela possède de force, dans son caractère immédiat, comme de limites.
Nel nome del padre laisse ainsi sur une impression indéniablement forte, certaines séquences et images demeurant à l’esprit longtemps après sa découverte, sans pour autant constituer une franche réussite dans l’œuvre de Bellocchio, sa volonté constante de bousculer, sa réalisation survoltée, hystérique, en faisant, sur plus de 2 heures 30 une expérience parfois lassante, souvent épuisante.
Bref, si le talent crève l’écran, si les idées foisonnent et l’ensemble constitue incontestablement une pièce non négligeable de l’édifice cinématographique bellocchien, il n’en reste pas moins que l’on ressort plus soulagé d’en avoir fini qu’autre chose d’un tel brûlot.

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