REVOLT AT FORT LARAMIE (1957)

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Manu le 11/08/2022 à 09:33

3.3

Réalisé par Lesley Selander
Avec John Dehner, Gregg Palmer, Frances Helm, Don Gordon, Robert Keys.
Film américain
Genre : Western
Durée : 1h 13min.
Année de production : 1957
Titres français : Révolte à Fort Laramie / Le Fort de la révolte
Musique : Les Baxter

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.3

Critique REVOLT AT FORT LARAMIE (1957)

Avis rédigé par Manu | le 11/08/2022. | Note : 3.3

Revolt at Fort Laramie se situe dans la carrière du californien Lesley Selander, ancien assistant de Mark Sandrich, Sidney Lanfield et Fritz Lang, entre 2 autres westerns, Tomahawk trail, interprété par Chuck Connors et Outlaw’s son, avec Dane Clark. Ecrit par Robert C. Dennis, futur très acrif scénariste de télévision des années 60 et 70, sur les séries Alfred Hitchcock presents, The Untouchables, The Outer Limits, The Wild wild west, Kojak et plein d’autres encore, le film marque la neuvième et avant dernière collaboration du cinéaste avec le producteur Howard W. Koch.

Si je suis encore très loin d’avoir fait le tour de la dense filmographie de Lesley Selander - entre 1 et…9 films par an, tout au long des années 50 - j’avoue désormais accueillir chaque occasion de découvrir son travail avec une grande confiance, voire même certaine impatience.

Il se dessine en effet au fil de ces découvertes une œuvre d’une grande homogénéité qualitative, offrant, comme sur cette Revolt at Fort Laramie, dans les limites d’un budget modeste toujours bien exploité, une histoire solidement travaillée, riche de personnages bien dessinés et d’un contexte historique bien exploité (si probablement grandement revisité) et une mise en scène d’un grand professionnalisme, parvenant toujours à emboiter de façon satisfaisante les nombreuses péripéties et enjeux à dénouer du récit, sur une durée adéquatement réduite.

Bref, avec Selander, même si, au bout du compte, quelques mois après leur vision, on ne saurait discuter de l’œuvre en question avec grande précision – il y a tout de même un côté interchangeable à tous ses travaux de la période - on sait au moins deux choses : que l’on a passé un plaisant moment à son contact 80 minutes durant, et que l’on est prêt à rempiler sur un autre Selander dès que l’opportunité se présentera.

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