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MARIE-POUPEE (1976)

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Léo le 16/02/2014 à 12:07
4
Réalisé par Joël Seria
Avec Jeanne Goupil, André Dussollier, Andréa Ferréol, Bernard Fresson, François Perrot.
Film français
Genre : Drame
Durée : 2h 00min.
Année de production : 1976
Musique : Philippe Sarde

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

4.0



 Critique MARIE-POUPEE (1976)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 4.0
Marie-poupée est le quatrième long métrage de Joël Seria après notamment le (déjà) perturbant Mais ne nous délivrez pas du mal et la comédie culte française Les Galettes de Pont-Aven. Comme sur ses trois précédentes réalisations, Joël Séria assure également l’intégralité de l’écriture de son film.

Voilà bien un film qui m’a pris par surprise. Ne m’étant pas trop renseigné dessus, je m’attendais à une comédie provinciale grivoise à la Galettes… / … comme la lune du même auteur et, en aucun cas, je n’étais préparé à ce perturbant drame amoureux à la lisière du fantastique.

Œuvre à rapprocher de Mais ne nous délivrez pas du mal dans la filmo de son auteur, Marie-Poupée n’est sans doute pas une réussite intégrale - sa conclusion laisse notamment un petit goût d’inachevé dans la bouche du spectateur - mais il s’agit néanmoins là d’une œuvre très travaillée, d’une ambition frappante, sortant indiscutablement du tout venant au sein de la production cinématographique française de son époque. Sa troublante ambiance rurale presque temporelle - on est quelque part entre les années 50 et les années 70 - son triste et envoutant petit thème musical (que Sarde réutilisera sur Violette et François un an plus tard) et ses décors de conte pour fillette viennent brillamment soutenir un récit remarquablement mené, constamment sous tension (dramatique et érotique) derrière la banalité de ses dialogues et l’aspect rassurant de son cadre bucolique.

Cette analyse d’un amour déviant menant inexorablement à la tragédie est en outre portée par deux remarquables compositions d’acteurs, très différentes l’un de l’autre. André Dussollier offre ainsi une prestation tout en contrôle et nuance tandis que Jeanne Goupil surprend par le naturel un peu gauche de son jeu.

Une belle combinaison de talent donc, au centre d’un film que j’ai presque envie de classer parmi les rares franches réussites du cinéma fantastique à la française, même s’il ne fait que flirter avec ce genre.


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