THE LIGHTSHIP (1985)
Manu le 10/03/2023 à 09:20
Réalisé par Jerzy Skolimowski
Avec Robert Duvall, Klaus Maria Brandauer, William Forsythe, Michael Lyndon, Arliss Howard.
Film américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 29min.
Année de production : 1985
Titre français : Le Bateau phare
Musique : Stanley Myers
Sortie Cinéma France : 16/02/1986
Sortie DVD France : n.c.
Avec Robert Duvall, Klaus Maria Brandauer, William Forsythe, Michael Lyndon, Arliss Howard.
Film américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 29min.
Année de production : 1985
Titre français : Le Bateau phare
Musique : Stanley Myers
Sortie Cinéma France : 16/02/1986
Sortie DVD France : n.c.
Critique THE LIGHTSHIP (1985) |
Avis rédigé par Manu
| le .
| Note : 3.6
The Lightship est le douzième long métrage cinématographique du scénariste, acteur et réalisateur Jerzy Skolimowski. Cette production américaine tournée en Allemagne de l’Ouest adapte le récit de Siegfried Lenz, « Das Feuerschiff », publié en 1960. Elle est coécrite par David Taylor, précédemment coscénariste des comédies Hanky panky de Sidney Poitier et Get crazy d’Allan Arkush et se situe dans la carrière de Robert Duvall entre le drame sportif The Natural de Barry Levinson et l’obscure chronique sudiste Belizaire the cajun de Glen Pitre.Titre plus classique / accessible que de coutume dans la passionnante filmographie de Skolimowski, mais titre portant définitivement sa griffe, marquée du sceau de l’insolite et de l’absurde, parfumée à l’humour noir, The Lightship retient néanmoins avant tout l’attention de par la folle composition d’un Robert Duvall en état de grâce, jouant les gangsters illuminés avec une fièvre contagieuse.
Prestation gourmande qui tire définitivement vers l’excellence une œuvre mineure pour son auteur, mais n’en recélant toutefois pas moins de séquences suffisamment étranges et / ou truculentes pour surprendre jusqu’au bout, tout en proposant une intéressante réflexion sur les thèmes de la filiation et l’héritage paternel, réflexion rendue plus pertinente encore par le fait que le propre fils de Skolimowski interprète ici celui du personnage central.
Pas un grand Skolimowski donc, mais une œuvre de caractère, passionnante, subtilement décalée, offrant au passage un rôle mémorable au grand Duvall.
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