LITTLE FAUSS AND BIG HALSY (1970)

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Manu le 26/06/2017 à 23:14

3.7

Réalisé par Sidney J. Furie
Avec Robert Redford, Michael J. Pollard, Lauren Hutton, Noah Beery Jr., Lucille Benson.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 39min.
Année de production : 1970
Titre français : L'ultime randonnée
Musique : Johnny Cash

Sortie Cinéma France : 13/10/1971
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.7

Critique LITTLE FAUSS AND BIG HALSY (1970)

Avis rédigé par Manu | le 26/06/2017. | Note : 3.7

Little Fauss and big Halsy est le quinzième long métrage du réalisateur canadien Sidney J. Furie. Le film est écrit par Charles Eastman, frère de Carol Eastman, scénariste emblématique du Nouvel Hollywood. Le film se situe dans la carrière de robert Redford entre le western Tell them Willie boy is here et la comédie policière The Hot rock.

Clairement l'un des meilleurs films de Sidney J. Furie (quelle curieuse carrière que la sienne, au passage...), aux côtés de The Boys in company C et The Entity. Une réussite qui me semble tenir beaucoup à son écriture, pratiquant avec talent la démystification et le pointillé, dans la meilleure veine du cinéma américain de ces années-là, et l'accrocheuse ambiance totalement désenchantée qui en découle.

A la réalisation, Furie évite de trop faire le mariole (cf. The Apaloosa ou The Naked runner) tout en proposant quelque chose de visuellement très attractif (enfin... disons que c'est ce que laissait deviner la copie proposée par Paramount Channel). L'humour décalé de l’œuvre, ce personnage d'anti-héros pathétique incarné par Redford et le background sportif du récit me paraissent en outre faire de ce Little Fauss and big Halsy un complément idéal au supérieur The Downhill racer de Michael Ritchie.

En résumé, un pur produit de son époque, injustement négligé, belle et lucide réflexion sur la fin de la période flower power, ironisant sur les limites de liberté absolue prônée par son antipathique - car totalement irresponsable - personnage principal, nous donnant à voir une Amérique contre culturelle complètement paumée, partant de rien pour aller nulle part. Finalement, presque une incongruité dans la filmographie du futur réalisateur d'Iron Eagle.

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