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LE STAGIONI DEL NOSTRO AMORE (1966)

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Manu le 08/03/2020 à 09:11
2.4
Réalisé par Florestano Vancini
Avec Enrico Maria Salerno, Anouk Aimée, Jacqueline Sassard, Valeria Valeri, Gian Maria Volontè.
Film italien
Genre : Drame
Durée : 1h 40min.
Année de production : 1966
Musique : Carlo Rustichelli

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.4



 Critique LE STAGIONI DEL NOSTRO AMORE (1966)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.4
La Stazione del nostro amore est le quatrième long métrage de fiction du documentariste de formation Florestano Vancini. Le film est écrit par Vancini et l’écrivain, scénariste et poète Elio Bartolini, collaborateur de Michelangelo Antonioni sur Il Grido, L’Avventura et L’Eclisse. Notons que Vancini et Bartolini avaient également déjà travaillé ensemble, sur le troisième long de Vancini, La Calda vita.

Sur le papier, voilà un titre plutôt prometteur, se présentant comme la somme des précédents travaux de son auteur, avec d’un côté l’ambition de nous plonger dans l’Histoire politique italienne des 4 décennies précédentes, tout comme l’avait fait le premier essai fictionnel de Vancini, La Lunga notte del ’43, film dans lequel apparaissaient déjà Enrico Maria Salerno, et de l’autre, l’envie de creuser cette veine existentialiste lancée au tournant des années 60 par le cinéma d’Antonioni et à laquelle Vancini avait déjà gouté via son attachant La Calda vita.

La Stazione del nostro amore nous raconte ainsi l’histoire d’un homme d’engagement, journaliste communiste quarantenaire ayant combattu le fascisme dans ses vertes années, qui, quitté par sa maîtresse, perd ses repères et, à l’heure de la remise en question, s’en retourne sur sa terre natale. Vaste programme qu’il aurait été nécessaire d’approcher avec une subtile dose de mystère, susceptible de refléter l’insondable malaise du personnage principal.

Malheureusement, Vancini opte pour un traitement beaucoup plus sage, et si la forme, très élégante, peut encore séduire, cette écriture qui explique tout, cette réalisation poseuse, qui surligne constamment le mal-être pour finalement sombrer dans l’académisme intello, ne font que rapidement susciter l’agacement là où devait naître le trouble.

Bref, une franche déception au regard des honorables précédents travaux de Florestano Vancini, déception quelque part annonciatrice des ratages subséquents du réalisateur (je pense là au tout aussi ambitieux et au moins aussi pesant Un dramma borghese, signé 12 ans plus tard).


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