LA TRAVESTIE (1988)
Manu le 18/09/2025 à 19:03
Réalisé par Yves Boisset
Avec Zabou Breitman, Anna Galiena, Valérie Steffen, Yves Afonso, Christine Pascal.
Film français
Genre : Drame
Durée : 1h 45min.
Année de production : 1988
Musique : Philippe Sarde

Sortie Cinéma France : 03/08/1988
Sortie DVD France : n.c.
Avec Zabou Breitman, Anna Galiena, Valérie Steffen, Yves Afonso, Christine Pascal.
Film français
Genre : Drame
Durée : 1h 45min.
Année de production : 1988
Musique : Philippe Sarde

Sortie Cinéma France : 03/08/1988
Sortie DVD France : n.c.
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Avis rédigé par Manu
| le .
| Note : 3.0
La Travestie est le dix-huitième long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur Yves Boisset. Le film adapte le roman homonyme d’Alain Roger, publié en 1987. Boisset en assure seul l’écriture tandis que Zabou Breitman y trouve l’un de ses premiers rôles dramatiques importants de sa carrière. Par ailleurs, il se situe dans la carrière de Christine Pascal entre la comédie Promis… juré ! de Jacques Monnet et le drame de Pierre Granier-Deferre, La Couleur du vent. J’ai toujours eu un peu mal avec Boisset et son envie de convaincre à tout prix, d’absolument démontrer ce qui aurait souvent pu être seulement suggéré. Je craignais donc un peu la révision de ce titre que j’avais fini en accéléré lors de sa découverte à la télévision, il y a plus d’une trentaine d’années.
Cette seconde chance lui aura donc été plutôt favorable, car j’ai tenu sans difficulté, cette fois, en dépit d’un démarrage laissant augurer le pire, notamment lorsqu’apparait Philippe Bruneau, de l’émission Cocoricocoboy, en amant éconduit de Zabou. Apparition prêtant à sourire sur une séquence pourtant dramatique.
Fort heureusement le film s’améliore avec l’arrivée du personnage principal sur Paris. Non pas que Boisset s’y montre beaucoup plus subtil qu’à son habitude, dans l’écriture. Mais l’œuvre laisse pour une fois flotter un sentiment d’incertitude quant au message qu’elle entend diffuser, laissant plutôt le spectateur s’initier au monde nocturne parisien de la prostitution et du travestissement.
Et si l’intérêt retombe un peu suite au retour de l’héroïne en province, l’ensemble conserve tout de même son étrange petit charme, fait de grosses maladresses et d’audaces naturelles, liées à une époque lointaine où l’on se permettait tout sans (suffisamment ?) y réfléchir.
Bref, pas le Boisset infréquentable dont je conservais le souvenir, voire peut-être même l’un des films les plus intéressants de la carrière post-70 du cinéaste.

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