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LA RAGAZZA DI TRIESTE (1982)

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Léo le 09/01/2014 à 11:19
2.5
Réalisé par Pasquale Festa Campanile
Avec Ben Gazzara, Ornella Muti, Jean-Claude Brialy, Mimsy Farmer.
Film italien
Genre : Drame, Thriller
Durée : 1h45min
Année de production : 1982
Titre français : La Fille de Trieste
Musique : Riz Ortolani

Sortie Cinéma France : 04/05/1983
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5



 Critique LA RAGAZZA DI TRIESTE (1982)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.5
Marquant la seconde rencontre à l’écran entre l’américain Ben Gazzara et l’italienne Ornella Muti, un an après Storie di ordinaria follia de Marco Ferreri, La Ragazza di Trieste est l’adaptation du roman éponyme par son propre auteur Pasquale Festa Campanile. Gazzara et Festa Campanile se retrouveront deux ans plus tard sur l’ultime long métrage de ce dernier, Uno Scandalo perbene. Quant à Ornella Muti, qui retrouvait le cinéaste 1 an après Nessuno è perfetto, elle sera à l’affiche de son avant-dernière réalisation, la farce sociale Un Povero ricco.

Annonçant sur le papier un retour de son auteur à un cinéma plus grave, peut-être plus personnel, après une série de farces à l’italienne pas toutes mémorables, cette Fille de Trieste promettait beaucoup. Et cela d’autant plus que son sujet évoque sensiblement le très réussi Il Corpo della ragassa signé par Festa campanile trois ans plus tôt et que le film rassemble le duo de choc Gazzara – Muti à peine sorti du sulfureux film de Ferreri.

Aussi la déception n’est-elle que plus grande à la (re)découverte de cette étude sentimento-psychologique virant bien trop souvent au roman-photo chic et canaille dans ses situations et dialogues téléphoné (« Tu lis en moi comme dans un livre ouvert » lance à un moment Dino à Nicole !). Certes Ben Gazzara a le flegme contagieux et Ornella Muti la pulpeuse beauté du diable. Mais cela ne suffit pas à rendre intéressante cette tristounette Fille de Trieste, qui n’éveille vraiment l’attention que sa seconde moitié, plus trouble, menant à une intelligente conclusion en suspens.

A la défense de Festa Campanile, je dirais que le score typé eighties de Riz Ortolani ne sert pas toujours au mieux le film lorsqu’il s’écarte de son mélancolique thème principal, et que le doublage français date terriblement un film qui, dans son look général, n’en avait vraiment pas besoin.

Un film languissant et superficiel, qui passe à côté de son beau sujet, et s’avère au final loin de compter parmi les titres indispensables de son auteur (alors que, paradoxalement, il s’agit sans doute de l’une de ses œuvres les plus largement diffusées)


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