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LA PRIMA NOTTE DI QUIETE (1972)

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Manu le 25/04/2021 à 12:02
3.9
Réalisé par Valerio Zurlini
Avec Alain Delon, Giancarlo Giannini, Sonia Petrovna, Lea Massari, Renato Salvatori.
Film italien
Genre : Drame
Durée : 2h 12min.
Année de production : 1972
Titre français : Le Professeur
Musique : Mario Nascimbene

Sortie Cinéma France : 18/10/1972
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.9



 Critique LA PRIMA NOTTE DI QUIETE (1972)



Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.9
La Prima notte di quiete est le septième et avant-dernier long métrage cinématographique de Valerio Zurlini. Ecrit par Zurlini en collaboration avec Enrico Medioli, coscénariste notamment de plusieurs classiques viscontiens (Rocco e i suoi fratelli, Il Gattopardo, Ludwig), il se situe dans la carrière d’Alain Delon entre The Assassination of Trotsky de Jospeh Losey et le film policier Un flic de Jean-Pierre Melville. Notons que le film ne sorti en France que dans une version raccourcie de près d’une demi-heure et qu’il fit l’objet d’une querelle publique entre Zurlini et son acteur principal / coproducteur, ayant trait au doublage français, dénaturant totalement l’œuvre selon le cinéaste.

Très belle découverte que ce titre accueilli sans enthousiasme à sa sortie en salles. Le jeu ténébreux, intense et magnétique d’Alain Delon y semble porté à son pinacle sous la caméra scrutatrice de Zurlini, qui signe une œuvre mélancolique et mystérieuse, proche du fantastique par moment, nous perdant comme son héros dans la brume hivernale d’une ville de Rimini désertique, formidablement exploitée.

Le rythme lancinant (dans sa version intégrale, en tout cas) de ce film éminemment romanesque n’est pas un obstacle, mais bien l’un de ses plus beaux atouts. On se laisse ainsi aller à ce qui ne peut s’achever que de manière tragique, en s’abandonnant à la fausse joie de vivre émanant de ces scènes de party et beuveries nocturne, avec en point d’orgue une de boite de nuit magnifiquement orchestrée dans ton travail sur les échanges de regard et l’émotion qui en émane. Passage évoquant d’ailleurs dans l’œuvre de Zurlini une autre magistrale séquence musicale : la scène de danse entre Jean-Luis Trintignant et Eleonora Rossi Drago de Estate violenta.

Bref, un grand Delon et un grand Zurlini - peut-être mon préféré avec Estate violenta, justement - qui vaut aussi pour sa formidable distribution du côté des seconds rôles, Giancarlo Giannini et Rentao Salvatori étant tout simplement parfait en potes de bringue trimballant mal, eux-aussi, leur profond mal-être.


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