se connecter

LA COSA BUFFA (1972)

(1) critique (0) commentaire
Manu le 10/06/2010 à 00:13
3.6
Réalisé par Aldo Lado
Avec Gianni Morandi, Ottavia Picolo, Angela Goodwin, Dominique Darel.
Film italien, français
Genre : Drame
Durée : 1h 41min.
Année de production : 1972
Musique : Ennio Morricone

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6



 Critique LA COSA BUFFA (1972)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.6
Second film d’Aldo Lado, La cosa buffa est la libre adaptation du roman éponyme de Giuseppe Berto, publié en 1966, dont l’action, originellement située dans les années 30, se voit ici transposée au début des années 70. Un projet personnel pour le cinéaste italien, qui admettait s’être en partie retrouvé dans cette chronique vénitienne d’un amour de jeunesse contrarié, ayant lui-même passé son adolescence à Venise. L’occasion également pour Aldo Lado de brocarder une nouvelle fois, après Je suis vivant ! et avant Le Dernier train de la nuit et La Désobéissance (autre récit vénitien, d’après Moravia celui-ci), l’establishment et la grande bourgeoisie, à travers le portrait peu flatteur de la famille Borghetto, riches négociants obsédés par la chasteté de leur fille et seule héritière, Maria.

Rappelant par moment le cinéma de Mauro Bolognini, en moins guindé, moins décoratif, plus fougueux, La Cosa buffa (que l’on peut traduire littéralement par « La Chose drôle ») séduit avant tout par sa liberté de ton et l’intégrité de ses parti-pris esthétiques et formels, se traduisant à l’écran par de très belles séquences lyriques et plusieurs scènes d’une troublante sensualité.

Aussi, même si ce traitement s’accompagne de quelques petites fautes de goût, du type de l’effet comique du « train qui passe et secoue la maison » dans les séquences situées chez le père de Mario, même si l’on peut légitimement émettre quelques réserves sur le choix de l’acteur principal, chanteur pop italien de l’époque peut-être un peu trop âgé pour le rôle, ou encore tiquer sur certains aspects du récit supportant mal la relecture moderne proposée par Lado et Berto (lequel supervisa le script), comme l’importance capitale que semble revêtir ici la question de la virginité chez le personnage féminin principal, qui peut paraître légèrement dérisoire dans le contexte de l’Italie des années 70, l’essentiel reste que l’on est face à une oeuvre vivante et charnelle comme seul le cinéma italien de ces années savait alors nous en offrir. Avec en prime Venise comme décor principal, un score de Morricone à tomber à la renverse, la beauté candide d’Ottavia Picolo et une conclusion douce-amère du plus bel effet.


Rechercher avec google



Recherche par nom

Titre :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Artiste :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Dernières critiques livres





Derniers commentaires





Salut l'artiste !



Critique cinema
2024 ans
Louis Gossett Jr.
(0000-2024)

2.55









Liens   |   Flux RSS   |   Page exécutée en 0.11389 secondes   |   contactez-nous   |   Nanar production © 2009