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IL DEMONIO (1963)

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Manu le 10/06/2012 à 21:23
3.5
Réalisé par Brunello Rondi
Avec Daliah Lavi, Frank Wolff, Anna Maria Aveta, Dario Dolci.
Film italien, français
Genre : Drame, épouvante
Durée : 1h 34min.
Année de production : 1963
Musique : Piero Piccioni

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.5



 Critique IL DEMONIO (1963)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.5
Coproduction italo-française, Il Demonio est le second film du scénariste et réalisateur Brunello Rondi. Aujourd’hui essentiellement mentionné par les historiens du cinéma pour sa longue collaboration avec Federico Fellini, sur des titres tels que 8 ½, Giulietta degli spiriti ou encore Prova d’orchestra, Rondi est également l’auteur complet d’une bonne douzaine de films. Des titres ayant pour la plupart sombrés dans l’oubli, naviguant entre exploitation pure et cinéma d’auteur volontiers subversif, voire expérimental. S’appuyant apparemment sur les travaux d’un universitaire de l’époque, Il Demonio prétend quant à lui relater un authentique cas de possession démoniaque et d’exorcisme survenu à l'époque dans le sud de l’Italie.

Difficile par moment de ne pas faire le rapprochement entre Il Demonio et ce pilier de l’épouvante seventies qu’est The Exorcist, ainsi que sa seconde séquelle, signée William Peter Blatty, auteur de l’ouvrage dont s’inspire l’œuvre de William Friedkin. On y retrouve en effet, sous une forme beaucoup plus sobre mais quelque part tout aussi spectaculaire dans son étonnant aspect documentaire, ultra dépouillé, pas mal de situations que l’on rencontrera dans les deux titres précités, dont une assez incroyable marche à quatre pattes retournée par l’héroïne, garantie sans trucage, survenant en pleine séance d’exorcisme.

L’autre classique que m’évoque Il Demonio, c’est le Non si sevizia un paperino de Lucio Fulci. Tout comme dans ce dernier, le film nous dépeint une Italie rurale totalement déconnectée du monde moderne, dans laquelle la dévotion chrétienne peut rapidement virer à l’hystérie collective.

Si, dans ses travaux suivants, Rondi a parfois eu du mal à concilier ses aspirations d’auteur sous influence fellinienne avec une volonté d’œuvrer au sein de genres populaires tels que le giallo, le mélodrame ou l’érotisme exotique, il tape ici dans le mille au niveau de l’approche. En tout cas, une œuvre fascinante, à la fois exigeante et relativement abordable, offrant un rôle assez mémorable à la ténébreuse (et élastique) Daliah Lavi.


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