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HONKY (1971)

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Manu le 26/12/2013 à 18:12
3
Réalisé par William A. Graham
Avec Brenda Sykes, John Neilson, Maia Sanziger, Lincoln Kilpatrick, William Marshall.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 17min.
Année de production : 1971
Musique : Quincy Jones

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0



 Critique HONKY (1971)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.0
Quatrième réalisation pour le grand écran du new yorkais William A. Graham, pilier du petit écran américain des années 60, 70, 80 et 90, Honky est l’adaptation du roman de Gunard Solberg « Shelia » originellement publié en 1969. Ce titre rapidement tombé dans l’oubli reçu une nomination aux Golden Globes 1972 pour sa chanson originale « Something more » écrite par Quincy Jones. Notons enfin que l’œuvre s’inscrit pour son auteur dans un cycle de drame sociaux explorant l’Amérique des minorités ethniques et communautés enclavées, entamé avec Change of habit en 1969, poursuivi par la suite à travers le western révisionniste pro-indien Cry for me, Billy, la chronique rurale Where the lilies bloom, le film de ghetto Together brothers et la chronique afro-américaine Sounder, part 2..

Voila incontestablement ce qu’il est convenu d’appeler un titre fortement ancré dans son époque. Honky nous narre en effet les mésaventures d’un couple interracial de jeunes hippies en butte contre l’autorité parentale, se décidant à tailler la route vers la Californie pour le pire plus que pour le meilleur. Brassant beaucoup de thèmes à la mode, le film n’en développe malheureusement pas un seul de façon réellement satisfaisante.

Certes il parvient sans grande difficulté à capter « l’air du temps », aidé en cela par deux honnêtes prestations centrales, un excellent score de Quincy Jones et une mise en scène très soignée, voire même franchement inspirée sur certaines séquences comme celle du pré-générique ou encore la délicate scène d’amour centrale. Mais côté script, force est d’admettre que l’ensemble part un peu dans tout les sens pour se conclure de façon étonnement abrupte (typiquement seventies, diront les plus conciliants).

Beaucoup de charme et de bonnes intentions donc, mais un message diffus ne débouchant sur rien de très marquant au final. Une réserve toutefois concernant cet avis : j’ai vu le film sur copie VHS pan & scan sabotant bien évidemment totalement le travail photographique en scope de Ralph Woolsey (que l’on devine néanmoins remarquable) et, cerise sur le gâteau, dans une version rabotée d’un bon petit quart d’heure côté durée. Difficile donc, dans ces conditions, d’émettre un avis qualitatif ferme sur l’œuvre en question.


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