GOLDENGIRL (1979)
Manu le 19/06/2025 à 16:26
Réalisé par Joseph Sargent
Avec James Coburn, Susan Anton, Leslie Caron, Robert Culp, Curd Jürgens.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 44min.
Année de production : 1979
Titre français : De l'or au bout de la piste
Musique : Bill Conti

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.
Avec James Coburn, Susan Anton, Leslie Caron, Robert Culp, Curd Jürgens.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 44min.
Année de production : 1979
Titre français : De l'or au bout de la piste
Musique : Bill Conti

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.
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Avis rédigé par Manu
| le .
| Note : 2.9
Goldengirl se situe dans la riche carrière de Joseph Sargent entre le biopic historique MacArthur, avec Gregory Peck dans le rôle-titre, et le drame rural Amber waves, interprété par Dennis Weaver et Kurt Russell. Le film adapte le roman éponyme du britannique Peter Lovesey, publié en 1977. Il est écrit par Peter Kohn, précédemment coscénariste et producteur de The Strange vengeance of Rosalie de Jack Starrett et se situe dans la carrière de James Coburn entre la comédie The Muppet movie de James Frawley et la comédie policière The Baltimore bullet de Robert Ellis Miller.Film découvert ado aux dossiers de l'écran. Et c'est exactement ce qu'est ce Goldengirl : un film « dossier de l'écran ». Sargent y aborde plusieurs sujets passionnants (le dopage des athlètes de haut niveau, les arcanes / dérives du sport-business), lesquels débouchent à l'écran sur d'intéressantes confrontations entre l'agent sportif James Coburn, nickel chrome dans un personnage assez ambigu, et la petite troupe, plus louche encore, entourant Goldengirl.
Malheureusement, ce qui, sur le papier, promettait une œuvre passionnante et provocante, prenant à revers la vague des mélodrames sportifs nés du succès de Rocky en détricotant l’image du self-made champion, débouche sur un film maladroit à l’ambition incertaine, demeurant à la surface des thèmes qu’il aborde. Un film qui précipite les choses dans sa dernière ligne droite (cf. le traitement réservé au personnage de Curd Jürgens) et souffre de personnages désincarnés, laissant le spectateur globalement à distance de l'ensemble.
Maintenant, peut-être la version télé de 3 heures, montée pour la chaîne NBC parallèlement au film, palliait-elle certains de ces défauts... En l'état, cela reste pour moi davantage une curiosité qu'une réussite, pas vraiment à la hauteur de ce qu’elle souhaite dénoncer, même si très ancrée dans l’œuvre de Sargent, ciné/téléaste pourfendeur d’injustices, observateur des défaillances du système.

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