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FOTOGRAFANDO PATRIZIA (1984)

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Léo le 08/12/2013 à 19:43
2.5
Réalisé par Salvatore Samperi
Avec Monica Guerritore, Lorenzo Lena, Gianfranco Manfredi, Saverio Vallone
Film italien
Genre : Drame
Durée : 1h 31min.
Année de production : 1984
Titre français : Les Plaisirs interdits
Musique : Fred Bongusto

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5



 Critique FOTOGRAFANDO PATRIZIA (1984)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.5
Fotografando Patrizia est la dix-septième réalisation de l’italien Salvatore Samperi, filmée à Chioggia et Venise dans la province natale du cinéaste. Le film repose sur un scénario original coécrit par Samperi. Notns par ailleurs que la photographie est assurée par Dante Spinotti, futur chef opérateur attitré de Michael Mann, nommé deux fois aux oscars, pour son travail sur L.A. Confidential et The Insider.
.
Le cinéma érotico-sentimental italien des années 80, j’avoue m’en méfier comme de la peste. Ayant souvent perdu tout ce qu’il pouvait présenter de subversif au cours de la décennie précédente, il atteint en outre régulièrement des sommets de laideur sur cette période. Aussi la vision de ce Fotografando Patrizia constitue-t-elle plutôt une bonne surprise. Auteur du classique Malizia, Samperi n’est pas un débutant dans le genre et démontre qui plus est qu’il n’a pas totalement perdu sa verve critique. On appréciera en effet la peinture discrètement ironique des milieux de la mode qu’il brosse en filigrane de son histoire d’amour incestueuse. Un milieu semble-t-il fait uniquement d’apparence et de vide, où futilité et bêtise forment un couple parfait, et parfaitement indécent au regard des réelles misères du monde qui l’entoure (cf. le contenu des journaux télé sur lequel s’attarde Samperi en début de film).

Correctement interprété, l’ensemble s’avère par ailleurs formellement très soigné. Samperi sait rendre une scène érotique attractive et créer une ambiance capable de sortir son film du tout venant. Et on ajoutera qu’il peut aussi compter sur les éclairages clair-obscurs veloutés, tout à fait de circonstance, de Dante Spinotti (qui retrouvera Venise 6 ans plus tard sur le Comfort of strangers de Paul Schrader).

Ensuite, Fotografando Patrizia n’a rien non plus d’un incontournable dans la filmographie inégale de son auteur. Déjà, il demeure beaucoup trop ancré dans le kitsch de son époque pour emballer totalement - à moins bien sûr d’être accro aux années 80. Ensuite, au delà de son amusante critique du monde la couture et mannequinat, il ne raconte rien de passionnant, manquant cruellement de substance dans son exploration du thème de l’inceste (ici entre frère et sœur).

Bref, ce n’est pas La Luna de Bertolucci, mais ce n’est pas non plus du Joe D’Amato.


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