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FORTUNE AND MEN'S EYES (1971)

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Manu le 29/12/2011 à 20:31
3
Réalisé par Harvey Hart
Avec Wendell Burton, Michael Greer, Zooey Hall, Danny Freedman, Larry Perkins.
Film canadien, américain
Genre : Drame
Durée : 1h 43min.
Année de production : 1971
titre français : Des Prisons et des hommes
Musique : Galt MacDermot

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0



 Critique FORTUNE AND MEN'S EYES (1971)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.0
Fortune and men’s eyes est l’adaptation de la pièce de théâtre éponyme du romancier et dramaturge John Herbert, inspirée de sa propre expérience des prisons canadiennes. Tout comme le personnage de Mona dans la pièce, Herbert fut en effet condamné à plusieurs mois de prison, à la fin des années 40, pour racolage auprès d’une bande de jeunes qui venait de le dépouiller et le passer à tabac. Montée pour la première fois en 1967 à New-York, Fortune and men’s eyes fit rapidement le tour de toutes les capitales occidentales et le projet d’une adaptation cinématographique fut rapidement mise en chantier. Tout d’abord confié à Jules Schwerin, l’un des producteurs du fameux film « pro-rouge » Salt of the earth, la réalisation échoua finalement à Harvey Hart, talentueux représentant du petit écran US et compatriote de John Herbert, tous 2 étant d’ailleurs natifs de Toronto. Reprenant plusieurs des interprètes d’origine de la pièce, le film fut tourné dans un véritable complexe carcéral de la province de Quebec.

40 ans après sa réalisation, cette transposition à l’écran de Fortune and men’s eyes demeure encore aujourd’hui un film coup de poing, d’une indéniable âpreté dans sa vision de l’homosexualité en milieu en carcéral. Brillant dans les mots, cru dans les images, ce n’est toutefois clairement pas là une œuvre très grand public, et il va sans dire que celle-ci se situe à part dans le registre du film de prison.

Bien que peu habitué à travailler sur des sujets aussi sensibles, Harvey Hart s’en sort avec les honneurs, signant un vrai travail de pro, sec, sans fioriture, qui ne laisse jamais trop transparaitre l’origine théâtrale du projet. L’interprétation – un joli parterre de quasi inconnus – donne de la même façon dans l’investissement maximum sans chercher à trop en faire.

Au final, une œuvre qui en rebutera sans doute plus d’un dans son austérité mais mérite d’être salué pour son intégrité. A noter que dans le registre « anti-divertissement » (pour reprendre les termes de Leonard Maltin), Harvey Hart frappera encore plus fort 5 ans plus tard avec son glacial Shoot, réunissant Cliff Robertson et Ernest Borgnine.


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