WHERE THE LILIES BLOOM (1974)

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Manu le 22/08/2022 à 18:17

3.6

Réalisé par William A. Graham
Avec Julie Gholson, Jan Smithers, Matthew Burril, Harry Dean Stanton, Rance Howard.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 38min.
Année de production : 1974
Musique : Earl Scruggs

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6

Critique WHERE THE LILIES BLOOM (1974)

Avis rédigé par Manu | le 22/08/2022. | Note : 3.6

Where the lilies bloom se situe dans la filmographie de William A. Graham entre le film policier Get Christie Love! avec Teresa Graves et le drame hospitalier Larry, interprété par Frederic Forrest et Tyne Daly. Cette adaptation de l’ouvrage éponyme de Bill et Vera Cleaver, publié en 1970, est écrite par le scénariste de télévision Earl Hamner Jr., créateur notamment de la série The Waltons. Elle marque la troisième collaboration de Graham avec l’acteur Harry Dean Stanton après les westerns The Intruders en 1970 et Cry for me, Billy, deux ans plus tard.

Même producteur que Sounder et le subséquent Cross Creek, et sans doute mêmes ambitions au départ, sauf qu'ici Martin Ritt, l’un des plus fins observateurs de l’Amérique « profonde » du vingtième siècle sur grand écran, manque à l’appel. Cette chronique rurale se montre ainsi moins inspirée dans l’écriture, parfois même un peu à côté de la plaque (le passage comique de la virée en voiture), versant dans des péripéties plus convenues, plus « écrites ». Réalisation et direction d’acteurs y sont peut-être moins affutées également, ne retrouvant que sporadiquement la même rare spontanéité que Sounder dans ses séquences recourant à une figuration non professionnelle.

Bref, un bon petit cran en dessous de Sounder donc, mais un joli petit film tout de même, remarquablement photographié par Urs Furrer (Shaft et The Seven-up) qui, à défaut de retrouver l’âpreté et authenticité des travaux de Martin Ritt, parvient malgré tout à toucher dans sa simplicité, chaleur et sincérité, avec, côté interprétation, au milieu de jeunes acteurs inconnus, une excellente composition d’Harry Dean Stanton en fermier amoureux.

Bref, indiscutablement un titre à retenir dans la carrière de William A. Graham, qui collaborera 2 ans plus tard à nouveau avec le producteur Robert B. Radnitz sur la suite (aujourd’hui largement oubliée) du Sounder de Ritt, Sounder, part 2.

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