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THE DAY THE PONIES COME BACK (2000)

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Manu le 10/06/2011 à 10:04
3.8
Réalisé par Jerry Schatzberg
Avec Guillaume Canet, Burt Young, Monica Trombetta, Nick Sandow, Tony Lo Bianco.
Film français, américain
Genre : Drame
Durée : 1h 44min.
Année de production : 2000
Musique : John Hill

Sortie Cinéma France : 21/03/2001
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.8



 Critique THE DAY THE PONIES COME BACK (2000)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.8
Ancien photographe professionnel, le new-yorkais Jerry Schatzberg est l’auteur d’au moins 2 œuvres majeures du cinéma américain du début des années 70, Panique à Needle Park et L’épouvantail. 2 éclatantes réussites qui malheureusement éclipsent encore aujourd’hui en partie le reste d’une œuvre pourtant d’une belle constante dans les thèmes abordés (l’errance, la quête d’identité), les lieux visités (New-York / l’Amérique profonde), voire plus généralement dans la richesse du propos ou la finesse du traitement.

The Day the Ponies come back est le douzième – et à ce jour dernier – film du cinéaste. Tourné en partie dans le Bronx, il s’inscrit dans la veine new-yorkaise de son œuvre et, en ce sens, peut être rapproché de Puzzle of a downfall child, The Panic in Needle Park ou Street Smart. Par ailleurs, Schatzberg étant lui-même natif du bronx, il n’est pas illogique non plus d’associer le film au plus mineur No Small affair, qui semblait également intégrer à son intrigue des notations autobiographiques / souvenirs personnels du réalisateur, ne serait-ce déjà qu’à travers la profession de son personnage principal.

Ca, c’est pour le background. Pour ce qui est du film lui-même, disons que si ce n’est pas ce que Schatzberg a signé de plus marquant dans sa carrière, cela n’en demeure pas moins une œuvre très attachante. Tout comme Honeysuckle Rose, qui lui est assez proche qualitativement, The Day the ponies come back repose sur une intrigue très classique. De ce côté on n’est clairement pas là pour en mettre plein la vue au spectateur et même si le scénario se révèle tout de même assez ambitieux et finement écrit, mêlant notamment assez adroitement le récit d’un parcours individuel – celui de Daniel à la recherche de son père – à la description d’un quartier populaire gangréné par la misère et la violence, la valeur ajoutée se situe principalement dans le traitement ici. A charge donc pour Schatzberg de désamorcer les situations les plus convenues, en optant pour une proche simple, proche du reportage, typique de son auteur, mais aussi en évitant d’insister – voire même en les éludant - les passages les plus attendus de son intrigue.

En dépit de quelques personnages un brin stéréotypés (le petit black) et d’une trame sans surprise, l’ensemble emporte donc largement l’adhésion, se distinguant aussi bien par la sobriété de son approche que par la chaleur et sincérité qui se dégagent de ses images.

Enfin, le film offre un très beau rôle à Guillaume Canet, dont il se tire plus qu’honorablement, même si au final je trouve que c’est Burt Young, magistralement minable dans le rôle d’un propriétaire d’immeuble peu scrupuleux, qui fait la plus forte impression ici. A signaler également la présence de 2 autres excellents seconds rôles des années 70 : Tony Lo Bianco et Marcia Jean Kurtz.


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