SI TE DICEN QUE CAI (1989)

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Léo le 20/10/2013 à 15:13

2.6

Réalisé par Vicente Aranda
Avec Victoria Abril, Jorge Sanz, Antonio Banderas, Maria Botto, Joan Miralles.
Film espagnol
Genre : Drame
Durée : 2h 00min
Année de production : 1989
Musique : José Nieto

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.6

Critique SI TE DICEN QUE CAI (1989)

Avis rédigé par Manu | le 20/10/2013. | Note : 2.6

Filmé intégralement à Barcelone, ville natale de Vicente Aranda, Si te dicen que cai est l’adaptation du roman éponyme du catalan Juan Marsé originellement publié au Mexique en 1973 (sorti chez nous en 1992, sous le titre « Adieu la vie, adieu l’amour »). Ce roman censuré en Espagne sous le régime de Franco s’inspire de l’enfance de l’écrivain dans les bas-fonds de Barcelone, nous narrant en flash-backs plusieurs « aventis » (en langage catalan, sorte de mélange entre la légende urbaine et la nouvelle pulp, dont l’action se situe à Barcelone, dans les premières années de l’après-guerre civile) liées les unes aux autres. Il s’agit de la seconde des trois transpositions cinématographiques de l’univers de Juan Marsé signées par Vicente Aranda.

Film audacieux dans ses images comme dans sa narration complexe, située sur au moins 4 époques (1936, 1940, 1970 et 1989), Si te dicen que cai n’est sans doute pas l’œuvre la plus facile d’accès de son réalisateur. J’imagine en tout cas que pour l’apprécier pleinement, il convient d’être déjà un minimum familier de la culture catalane comme de l’Histoire espagnole du vingtième siècle.

A défaut de posséder de solides bases dans ces deux domaines – comme ceci est malheureusement mon cas – l’ensemble perd donc forcément grandement de son intérêt et se résume à une curiosité folklorique certes stimulante dans son mélange de genre en tout point typique du cinéma d’Aranda, mais quelque peu opaque également, dont l’aspect le plus marquant tient peut-être à l’interprétation pour le moins gonflée (sans jeu de mot) de Victoria Abril, incarnant ici 3 personnages différents.

Un film riche et original, dans le contenu comme la forme, mais - pour le spectateur non initié en tout cas - souvent plus déconcertant qu’étonnant, me semble-t-il à éviter de tenter si l’on ne connait préalablement rien de l’œuvre d’Aranda.

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