MY SWEET CHARLIE (TV) (1970)

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Manu le 23/08/2022 à 17:50

3.6

Réalisé par Lamont Johnson
Avec Patty Duke, Al Freeman Jr., Ford Rainey, William Hardy, Noble Willingham.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 37min.
Année de production : 1970
Musique : Gil Mellé

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6

Critique MY SWEET CHARLIE (TV) (1970)

Avis rédigé par Manu | le 23/08/2022. | Note : 3.6

My sweet Charlie se situe dans la filmographie du réalisateur Lamont Johnson entre le drame policier Deadlock, avec Leslie Nielsen et Hari Rhodes, et le film de guerre partiellement tourné en Irlande, the MacKenzie break, interprété par Brian Keith. Cette adaptation du roman éponyme de David Westheimer est écrit par le binôme Richard Levinson et William Link, créateurs des célèbres séries Columbo et Murder, she wrote.

Tout comme leurs retrouvailles sur le suspense horrifique You’ll like my mother constitue sans aucun doute l’une des meilleures réalisations de Johnson pour le grand écran, cette première rencontre entre le télé / cinéaste et l’actrice Patty Duke me semble relever elle-aussi, et peut-être davantage encore, de l’incontournable dans la filmographie de cet intéressant réalisateur.

Reposant sur l’écriture brillante, affutée et délicate du duo Levinson / Link, justement récompensée d’un Emmy en son temps, ainsi que sur une remarquable composition de Patty Duke (Emmy également pour la dame) côté interprétation, l’œuvre voit Johnson retrouver l’inspiration de ses années The Twilight zone, après quelques longs métrages fleurant la paresse (A covenant with death et Kona coast, pour ne point les citer). Son travail, d’une exemplaire sobriété et efficacité, évite le piège du (télé)film à message didactique pesant (à la Stanley Kramer ou Norman Jewison), conférant une sorte de force tranquille, un petit air de ne pas y toucher, à son récit, jusque dans sa terrible et lucide conclusion.

Une très belle réussite pour Lamont Johnson donc, ainsi que le début d’une fructueuse collaboration entre ce dernier et le binôme Levinson & Link (suivront 3 autres titres que je n’ai pas vu mais qui ont excellente réputation).

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