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JACQUELINE SUSANN'S ONCE IS NOT ENOUGH (1975)

(1) critique (0) commentaire
Léo le 01/05/2014 à 09:59
2
Réalisé par Guy Green
Avec Kirk Douglas, Alexis Smith, David Janssen, Brenda Vaccaro, George Hamilton.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 2h 01min.
Année de production : 1975
Titre français : Une Fois ne suffit pas de Jacqueline Susann
Musique : Henry Mancini

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.0



 Critique JACQUELINE SUSANN'S ONCE IS NOT ENOUGH (1975)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.0
Produit par Howard W. Koch, dont Mike Wayne, personnage central de l’intrigue, peut être vu comme un double fictionnel, Once is not enough est l’adaptation édulcorée du roman éponyme de Jacqueline Susann originellement publié en 1973. Notons que cette prestigieuse production aujourd’hui quelque peu tombée dans l’oubli permit à Brenda Vaccaro d’obtenir une nomination à l’oscar en 1976 dans la catégorie meilleur second rôle féminin (distinction finalement raflée par Lee Grant pour sa prestation dans le Shampoo d’Hal Ashby).

Transposition à l’écran d’un bouquin de gare par un réalisateur sans grande personnalité et un vétéran de l’écriture hollywoodienne en pré-retraite, Once is not enough avait fort peu de chance de marquer d'une empreinte indélébile le cinéma américain des années 70. Vu aujourd’hui, avec recul et forcement un brin d’indulgence eu égard à son cachet vintage, le résultat se laisse tranquillement regarder et, s’il fallait absolument lui reconnaitre une qualité, disons qu’elle se situerait peut-être dans la fidélité des auteurs à l’esprit des écrits de Jacqueline Susann.

Autrement dit, Once is not enough est un pur soap-opera trash. Un film dont les dialogues hype sonnent aujourd’hui délicieusement ringards et dans lequel des personnages en carton se trimballent d’exaspérants traumas existentiels marqués du sceau de leur désœuvrement. Un film qui multiplie les situations se voulant à tout prix choquantes pour illico sombrer dans le ridicule (cf. l'embarrassante séquence saphique entre Alexis Smith et Melina Mercouri) .

Ca manque donc drastiquement d’intelligence dans l’écriture, d’idées dans la réalisation, et de finesse dans l’interprétation. Même la photo du grand John A. Alonzo déçoit et finalement seul Henry Mancini se sort avec quelques honneurs de ce luxueux mauvais film, signant une délicate partition romantique au très accrocheur thème central.

Pour cinéphiles pervers uniquement.


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