HEATWAVE (1982)

(1) critique (0) commentaire

Manu le 25/10/2011 à 21:29

Réalisé par Phillip Noyce
Avec Judy Davis, Richard Moir, Chris Haywood, Bill Hunter, John Meillon.
Film australien
Genre : Drame, thriller, politique
Durée : 1h 25min.
Année de production : 1982
Musique : Cameron Allan

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0

Critique HEATWAVE (1982)

Avis rédigé par Manu | le 25/10/2011. | Note : 3.0

Au centre du récit proposé par ce second long métrage de Phillip Noyce se trouve un authentique fait divers : la disparition, jamais élucidée, de Juanita Neilsen, activiste anarchique en guerre contre la pègre et quelques promoteurs peu scrupuleux dans le Sydney du milieu des années 70. Une sombre affaire de magouilles immobilières, qui défraya la chronique politico-judiciaire australienne en son temps et offre à Phillip Noyce une première occasion de mixer le registre de l’action/suspense à celui de la politique fiction, recette qu’il réappliquera ultérieurement sur ses deux adaptations des écrits de Tom Clancy, Patriot games et Clear and present danger.

Heatwave aurait presque pu être un grand Noyce. L’interprétation est irréprochable, dans les premiers comme seconds rôles, et la réalisation faut preuve d’une imposante assurance, se montrant à la fois sobre quand la situation le réclame et plus brillamment « stylisée » dès lors que le récit flirte avec le thriller d’action, voire le neo-noir (cf. le final, sans doute filmé pendant une vraie nuit de la Saint Sylvestre ou un autre évènement national). Ne restait plus qu'à espérer un script tout aussi satisfaisant d’un point de vue qualitatif. Et c’est là que ça coince un peu. Non pas qu’Heatwave soit un film mal écrit, mais disons que, à s’en tenir prioritairement à une exposition carrée des faits au détriment du travail sur les personnages, tous finalement assez sommairement brossés, on n’obtient qu’un bon film dossier et rien de plus.

Une œuvre intéressante, bien faite, mais manquant un peu de vie et n’implique finalement que modérément son spectateur.

Rechercher avec google