A FRIEND TO DIE FOR (TV) (1994)

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Manu le 03/06/2018 à 11:20

2.4

Réalisé par William A. Graham
Avec Kelli Martin, Tori Spelling, James Avery, Eugene Roche, Valerie Harper.
Téléfilm américain
Genre : Drame
Durée : 1h 31min.
Année de production : 1994
Titre français : Mortel rendez-vous
Titre alternatif : Death of a cheerleader
Musique : Chris Boardman

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.4

Critique A FRIEND TO DIE FOR (TV) (1994)

Avis rédigé par Manu | le 03/06/2018. | Note : 2.4

A Friend to die for se situe dans la filmographie de William A. Graham entre le drame criminel Beyond suspicion, interprété par Markie Post et Corbin Bernsen, et le drame conjugal Betrayed: Story of three women, réunissant Meredith Baxter et Swoosie Kurtz. Inspiré du véritable meurtre de la jeune Kirsten Costas, survenu en juin 1984, ce téléfilm est écrit par Dan Bronson, précédemment scénariste du Last innoncent man de Roger Spottiswoode.

William A. Graham se sera fait, au cours des années 90, une petite spécialité de l’adaptation de faits divers un brin sordides, interprétés la plupart du temps par de jeunes vedettes télé du moment, débauchées de séries adolescentes à la mode, façon Beverly Hills, 90210 et autre Melrose Place. Une orientation de fin de carrière quelque part non intégralement déconnectée du cinéma « afro-américain », plus ouvertement social, qu’il avait pu pratiquer au cours des années 70 (cf. Honky, Together brothers, Sounder, part 2 ou encore Once in a million: The Ron LeFlore story), mais malheureusement nettement moins heureuse en terme de résultats à l’écran, même si l’on reconnaitra une fois de plus que sa patte de « vieux routier » de la télé, impersonnelle mais précise et sans digression, convenait finalement relativement bien à ce type d’entreprise rarement écrite avec énormément de soins.

A friend to die for fonctionne ainsi plutôt convenablement, l’efficacité discrète de la réalisation arrivant à faire passer aussi bien le dispensable aspect lourdement moraliste du scénario que l’interprétation sans grande nuance des deux actrices principales, la gentillette Kellie Martin et l’horripilante Tori Spelling. Du travail appliqué donc, superficiel mais sans grosse bavure.

Standard à tout point de vue, flirtant légèrement avec le « camp » mais tout à fait regardable. William A. Graham a en tout cas fait bien pire sur la même période.

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