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ESTERINA (1959)

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Manu le 04/03/2016 à 21:49
2.7
Réalisé par Carlo Lizzani
Avec Carla Gravina, Geoffrey Horne, Domenico Modugno, Anna Maria Aveta, Sandro Merli.
Film italien, français
Genre : Drame
Durée : 1h 26min.
Année de production : 1959
Musique : Carlo Rustichelli

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.7



 Critique ESTERINA (1959)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.7
Esterina se situe dans la filmographie de Carlo Lizzani entre le documentaire La Muraglia cinese et le drame historique Il Gobbo. Présenté en compétition au festival de Venise 1959, où Carla Gravina rafla une mention spéciale pour son interprétation, le film marque la seconde et dernière collaboration officiel de Lizzani avec le scénariste et réalisateur Ennio De Concini.

Titre quelque peu oublié au sein de la filmographie de Carlo Lizzani, Esterina emprunte la voie du road movie tragi-comico-romantique pour creuser l’une des grandes thématiques de son cinéma : la mutation socio-économique de l’Italie d’après-guerre, perçue via ses excès, injustices et autres effets pervers. Ainsi, A travers les mésaventures de l’orpheline Esterina et des deux routiers sympas Gino et Piero, Lizzani nous parle consommation de masse (l’arrêt du trio dans l’élevage de poulets en batterie), accélération du rythme de vie (Gino et Piero constamment pressés de livrer leurs marchandises dans les plus brefs délais sous peine d'être remplacés par la concurrence), développement de la criminalité (Esterina qui manque de tomber aux mains d’un réseau de prostitution) et urbanisation sauvage accélérant la paupérisation des plus modestes (l’épisode de l’expulsion de la famille vivant aux abords d’une zone HLM en pleine expansion).

Beaucoup de choses à dire ici, et beaucoup d’intentions louables pour résultat malheureusement relativement terne, qui fonctionne mal dans sa globalité. Réalisation sans éclat, fil narratif maigrelet, reposant au final sur une romance des plus convenue, et personnages masculins ne suscitant guère l’empathie : Esterina aurait donc tendance à valider chez moi l’idée que Lizzani n’est à son meilleur niveau seulement lorsqu’il emprunte la voie du cinéma de genre pour développer ses thèmes de prédilection. Bref, petite déception.


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