DEALING: OR THE BERKELEY-TO-BOSTON FORTY-BRICK LOST-BAG BLUES (1972)

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Léo le 05/01/2015 à 13:31

2.8

Réalisé par Paul Williams
Avec Robert F. Lyons, Barbara Hershey, John Lithgow, Charles Durning, Ellen Barber.
Film américain
Genre : Drame, Thriller, Comédie
Durée : 1h 27min.
Année de production : 1972
Musique : Michael Small

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.8

Critique DEALING: OR THE BERKELEY-TO-BOSTON FORTY-BRICK LOST-BAG BLUES (1972)

Avis rédigé par Manu | le 05/01/2015. | Note : 2.8

Troisième film du cinéaste indépendant Paul Williams, Dealing: Or the Berkeley-to-Boston Forty-Brick Lost-Bag Blues est l’adaptation du roman éponyme de Michael Douglas, nom d’emprunt derrière lequel se cache Michael Crichton et son frère Douglas, roman originellement publié en 1970. Ecrit par Williams lui-même et David Odell, futur scénariste de Dark Crystal, Supergirl et Masters of the universe, le film marque par ailleurs les débuts à l’écran de l’acteur John Lithgow.

Exemple parlant de productions « contre-culturelle » de studio du début des années 70, Dealing: or the Berkeley-to-Boston forty-brick lost-bag blues est un polar gentiment décalé agrémenté d’une petite touche de romance peace & love, dans lequel les jeunes consommateurs et convoyeurs de marijuana (le héros et sa compagne, incarnée par l’absolument craquante Barbara Hershey) sont approchés par les auteurs du film sous un œil bienveillant, tandis que les forces de l’ordre ne valent pas tripette, se révélant aussi brutales que corrompues. Tout une époque, donc…

Une fois cet intérêt socio-historique digéré, de même que la plastique de Barbara Hershey et l’épatante partition musicale de Michael Small appréciées à leur juste valeur, ne reste fondamentalement pas grand-chose à signaler ici. Le rythme est pour le moins à la cool, la tonalité générale de l’œuvre relativement incertaine, les personnages pas particulièrement attachants et c’est seulement arrivé aux deux tiers du film que ses auteurs semblent enfin se décider à miser sur l’aspect polar de leur récit. Une décision qui arrive malheureusement un peu tard pour impliquer réellement le spectateur et justifier un appel à la réhabilitation de ce titre oublié.

Et j'y reviens parce que ça me travaille, mais je note que cela fait bizarre de découvrir à l’écran un John Lithgow aussi jeune…

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