CON IL SOLE NEGLI OCCHI (TV) (2015)

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Manu le 25/04/2021 à 19:12

Réalisé par Pupi Avati
Avec Laura Morante, Paolo Sassanelli, Lina Sastri, Tony Campanozzi, Claudia Potenza.
Téléfilm italien
Genre : Drame
Durée : 1h 38min.
Année de production : 2015
Titre français : Le Regard ensoleillé
Musique : Rocco de Rosa

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0

Critique CON IL SOLE NEGLI OCCHI (TV) (2015)

Avis rédigé par Manu | le 25/04/2021. | Note : 3.0

Con il sole negli occhi se situe dans la riche filmographie de Pupi Avati entre le drame familial Un Ragazzo d’oro, interprété par Ricardo Scamarcio et Sharon Stone, et Le Nozze di Laura, production télévisée tournée pour la RAI, dans laquelle Avati retrouve l’actrice Lina Sastri. Ecrit par Avati lui-même, son fils Tommaso et Claudio Piersanti, ce téléfilm marque la troisième collaboration du cinéaste avec l’actrice Laura Morante.

Infatigable Pupi Avati qui continue de tourner 1 film par an en moyenne depuis le début des années 70. Difficile de juger de l’évolution de sa carrière depuis une vingtaine d’années, car rares sont les titres du bonhomme qui sont parvenus jusqu’à nous. Exception à relever donc, aux bons soins de la plate-forme Netflix : ce Con il sole negli occhi qui convoque plusieurs facettes du cinéma d’Avati, l’œuvre tenant à la fois du drame intimiste romanesque et du film à message.

D’un sujet bien casse gueule dans le fond, Avati se sort ici très honorablement. Avec pour première satisfaction chez le spectateur, l’agréable impression de sentir, pour une fiction télé italienne de la RAI, une vraie personnalité à la barre, qui sait très efficacement mener un récit et tente notamment des choses en matière de réalisation. Après, concernant lesdites choses, tout n’est pas convaincant, à l’image de ces insertions un peu abruptes d’images d’actualité au sein de l’intrigue (à l’exception du puissant générique de fin).

Mais il y a incontestablement des passages originaux dans l’exécution qui fonctionnent, comme la première partie de la séquence berlinoise, presque intégralement et judicieusement dépourvue de dialogues. Et puis il va sans dire également que Laura Morante, parfaitement dirigée, est impeccable, faisant adroitement passer à l’écran les angoisses et hésitations de son personnage, tout cela sans jamais forcer le trait.

Bref, en résumé, pas un grand Pupi Avati, mais disons que, de la part d’un cinéaste perdu de vue comme lui depuis si longtemps, les nouvelles portées par ce Con il sole negli occhi s'avèrent plutôt bonnes.

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