CHEATERS (TV) (2000)

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Manu le 18/02/2021 à 18:38

2.5

Réalisé par John Stockwell
Avec Jeff Daniels, Jena Malone, Paul Sorvino, Luke Edwards, Blake Heron.
Téléfilm américain
Genre : Drame
Durée : 1h 48min.
Année de production : 2000
Titre français : La grande triche
Musique : Paul Haslinger

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5

Critique CHEATERS (TV) (2000)

Avis rédigé par Manu | le 18/02/2021. | Note : 2.5

Cheaters est le second long métrage signé par l’acteur John Stockwell, aperçu notamment dans le Top Gun de Tony Scott. Cette production HBO se situe dans la carrière de Jena Malone entre le drame sportif For love of the game de Sam Raimi et le suspense culte Donnie Darko de Richard Kelly.

Second essai de Stockwell derrière la caméra, 13 ans après le « teen-polar » Under cover, Cheaters revient sur un scandale médiatique et judiciaire du milieu des années 90 aux réminiscences socio-politiques on ne peut plus pertinentes, questionnant notamment l’inégalité fondamentale du système scolaire américain. Programme particulièrement ambitieux, notamment au regard de la carrière à venir de Stockwell, essentiellement tournée vers le cinéma d’action de série B, dans lequel ce dernier, malheureusement, semble progressivement se perdre au niveau de l’écriture.

En effet, si Cheaters laisse déjà clairement transparaitre les solides qualités de conteur de son réalisateur, qui mène son programme avec ce qu’il faut d’allant dans le rythme et de flair dans la forme pour retenir l’attention soutenue du spectateur, l’œuvre souffre en revanche d’une problématique absence de positionnement clair quant au regard porté sur ses principaux protagonistes. Tantôt excusés pour leurs actes, tantôt pointés du doigt, ceux-ci restent globalement un mystère pour le spectateur, qui ne parvient jamais véritablement à s’impliquer émotionnellement dans ce récit d’imposture pourtant propice à une vertigineuse analyse de la duplicité / complexité de l’âme humaine.

Bref, l’ensemble se laisse suivre, comptant plutôt parmi les réussites de Stockwell, mais l’on est loin d’un Catch me if you can ou d’un A l’origine, pour reprendre 2 modèles de films abordant, de manière très différentes chacun, ce même thème de la spirale mensongère.

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