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CATCH A FIRE (2006)

(2) critiques (0) commentaire
Manu le 17/09/2011 à 21:47
3.85
Réalisé par Phillip Noyce
Avec Tim Robbins, Derek Luke, Bonnie Henna, Tumisho Masha.
Film français, anglais, sud-africain, américain
Genre : Dramatique, historique, politique
Durée : 1h 41min.
Année de production : 2006
Titre français : Au nom de la liberté
Musique : Philip Miller

Sortie Cinéma France : 28/02/2007
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.7
4.0



 Critique CATCH A FIRE (2006)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.7
J'avoue qu'au départ, je n'y croyais pas beaucoup à ce Catch a fire. Faut dire que les films les plus connus sur le régime de l’Apartheid sont loin d’être de magistrales réussites. Une Saison blanche et sèche, Cry Freedom, The Power of one, c’était du lourd au mauvais sens du terme. Et il fallait plutôt aller chercher du côté d’un cinéma moins « prestigieux » pour trouver de bonnes choses, comme A world apart de Menges, In my country de Boorman ou, dans une moindre mesure, le Inside d’Arthur Penn (In my country parlant cependant plus de l’après-apartheid que du régime de l’apartheid lui-même).

Si cette histoire d’ancien combattant de l’ANC, tout ce qu’il y de plus classique à la base, m’a fait si forte impression, c’est que Noyce, comme il l’avait déjà réussi sur The Quiet american, évite brillamment tous les pièges du grand film à thèse. Certes le cinéaste a des idées fortes à faire passer, notamment sur la folie criminelle d’un régime à l’agonie, générant lui-même sa violence et son terrorisme, il ne cherche pas pour autant à nous bourrer le crâne avec. Il les maintient en arrière-plan d’un récit tenant aussi bien du drame humain que du thriller géo-politique, par ailleurs mené à rythme haletant et porté dans sa seconde moitié par plusieurs remarquables séquences d’action / suspense. Sans prendre la pose, mais en restant sobre dans la forme et en jonglant adroitement avec les genres, Noyce évite à la fois le didactisme et la facilité. Et, lorsque le ton se fait plus solennel, comme dans les 10 dernières minutes, du coup cela fait mouche. Bref, en terme de réalisation, pour moi on tient là une approche quasi parfaite du sujet.

Autre qualité notable de Catch a fire : ne pas faire du personnage de Tim Robbins un monstre sans âme. Le bonhomme est complexe et on ne sait pas toujours quoi en penser. Il agit par moment comme une ordure, mais n’est pas insensible non plus à la douleur qu’il cause et tente toujours de conserver un semblant d’intégrité.

Un film passionnant, parfait compagnon d’arme de Rabbit-Proof fence et The Quiet American dans la filmo de Phillip Noyce.


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