BLOOD VOWS: THE STORY OF A MAFIA WIFE (TV) (1987)

(1) critique (0) commentaire

Manu le 13/05/2023 à 21:21

2.2

Réalisé par Paul Wendkos
Avec Melissa Gilbert, Joe Penny, Eileen Brennan, Anthony Franciosa, Talia Shire.
Téléfilm américain
Genre : Drame
Durée : 1h 33min.
Année de production : 1987
Titre français : Le Serment du sang
Musique : William Goldstein

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.2

Critique BLOOD VOWS: THE STORY OF A MAFIA WIFE (TV) (1987)

Avis rédigé par Manu | le 13/05/2023. | Note : 2.2

Blood vows : The Story of a mafia wife se situe dans la filmographie de Paul Wendkos entre la comédie dramatique Sister Margaret and the Saturday night ladies et le suspense carcéral Six against the Rock. Il marque la première des 2 collaborations du cinéaste avec le scénariste Gordon Trueblood, précédemment à l’écriture du Welcome home soldier boys de Richard Compton et The Last hard men d’Andrew V. McLaglen. Notons par ailleurs qu’Eileen Brennan avait déjà tourné sous la direction de Wendkos, 10 ans plus, dans le drame familial The Death of Richie.

Pas le premier drame mafieux signé par Wendkos - signalons dans ce même registre les plus réputés The family Rico avec Ben Gazzara et Honor thy father - et pas franchement une réussite que cet essai criminel au point de vue intéressant - celui d'une jeune épouse découvrant progressivement ce milieu trouble - malheureusement plombé par une écriture croulant sous les clichés post-Godfather - on relèvera d'ailleurs, à cet égard, la présence de plusieurs acteurs de la trilogie de Coppola.

On en vient ainsi rapidement à sourire devant la naïveté confondante de son héroïne - une Melissa Gilbert pomponnée eighties, à la mode Working Girl - et sa patronne, comme le sentimentalisme fleur bleue qui caractérise l'agent du FBI tentant de retourner / protéger les innocentes femmes du clan.

Ringard, invraisemblable mais néanmoins amusant dans sa façon de flirter involontairement avec la parodie, et plutôt enlevé par rapport à d'autres Wendkos de la même période, Blood vows : The Story of a mafia wife permet, à défaut d’autre chose, de mesurer l’apport capital du Goodfellas de Martin Scorsese, 3 ans plus tard, dans ce genre à part entière du cinéma américain qu’est devenue la chronique criminelle mafieuse.

Rechercher avec google