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BEFORE WINTER COMES (1969)

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Manu le 22/09/2016 à 16:45
3.5
Réalisé par J. Lee Thompson
Avec David Niven, Topol, Anna Karina, John Hurt, Anthony Quayle.
Film anglais
Genre : Drame
Durée : 1h 47min.
Année de production : 1969
Titre français : Avant que vienne l'hiver
Musique : Ron Grainer

Sortie Cinéma France : 09/08/1969
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.5



 Critique BEFORE WINTER COMES (1969)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.5
Filmé dans la région De Salzburg, en Autriche, Before winter comes est la première des trois réalisations de J. Lee Thompson sorties sur le sol américain au cours de l’année 1969. Le film s’inspire du roman de Frederick L. Keefe « The Interpreter » et marque la troisième et ultime collaboration entre le cinéaste anglais et son compatriote acteur David Niven.

Très belle ouverture, immaculée, portée par une excellente pièce musicale aux accents slaves de Ron Grainer, que celle de ce Before winter comes. Des premières images surprenantes qui donnent finalement assez bien le ton de l’œuvre à venir, étonnant mélange de drame socio-historique, de portrait(s) psychologique(s) de romance et même de comédie.

Bref, un cocktail pas si inattendu que ça, de la part d’un réalisateur aimant de temps à autre à se risquer au mélange des genres (cf. Return from the ashes, MacKenna’s gold, The White buffalo), mais qui fonctionne mieux que d’habitude, cette fois. D’une part parce qu’il trouve là un sujet fort, passionnant et peu exploré au cinéma (la gestion des réfugiés de guerre au lendemain du dernier conflit mondial), et d’excellents interprètes pour le soutenir.

David Niven, cassant son image dans un rôle définitivement peu glorieux d’officier rigide, courant après la reconnaissance de ses supérieurs, Topol, le tout jeune John Hurt ou encore Anna Karina servent en effet parfaitement cette chronique désenchantée, participant grandement à en cimenter les éléments scénaristiques quelque disparates. Et si l’ensemble ne constitue pas en lui-même un titre mémorable, son atmosphère mélancolique de renaissance dans la douleur après l’horreur de la guerre, sa conclusion juste mais très amère, et plus généralement l’originalité de son contenu, en font clairement une œuvre à retenir dans la filmographie de son variablement inspiré réalisateur.


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