ARMAGEDDON TIME (2022)
Manu le 16/11/2022 à 20:39
Réalisé par James Gray
Avec Anne Hathaway, Jeremy Strong, Banks Repeta, Jaylin Webb, Anthony Hopkins.
Film américain, brésilien
Genre : Drame
Durée : 1h 54min.
Année de production : 2022
Musique : Christopher Spelman
Sortie Cinéma France : 09/11/2022
Sortie DVD France : n.c.
Avec Anne Hathaway, Jeremy Strong, Banks Repeta, Jaylin Webb, Anthony Hopkins.
Film américain, brésilien
Genre : Drame
Durée : 1h 54min.
Année de production : 2022
Musique : Christopher Spelman
Sortie Cinéma France : 09/11/2022
Sortie DVD France : n.c.
Critique ARMAGEDDON TIME (2022) |
Avis rédigé par Manu
| le .
| Note : 4.0
Armageddon time est le huitième long métrage cinématographique de James Gray. Présentée en compétition à Cannes en 2022, cette œuvre semi-autobiographique est écrite et produite par Gray lui-même. Elle marque la troisième collaboration du cinéaste avec le directeur de la photographie d’origine iranienne, Darius Khondji, après The Emmigrant en 2013 et The Lost city of Z, 3 ans plus tard.Ce retour à un New York pour Gray après l’aventure spatiale de Ad astra impressionne peut-être avant tout dans sa capacité à mêler harmonieusement récit intime et grande Histoire, à raconter l’Amérique de ces 40 dernières années, et peut-être, au-delà, l’Amérique « moderne » (via le récit du grand-père de Paul, qui nous renvoie quelque part à l’intrigue de The Emmigrant), par la seule confrontation de son jeune héros et sa famille à des dilemmes éthiques aussi simples qu’essentiels, universels et, quelque part, insolubles.
Un art de la retenue à ne certainement point confondre avec de l’académisme, l’œuvre parvenant ainsi à toucher par sa pudeur, voire à bouleverser, sans faire de bruit, en laissant doucement infuser ses passionnantes thématiques, lesquelles, pour la plupart, nous renvoient bien évidemment à l’ensemble des travaux antérieurs de leur auteur.
Bref, moins impressionnant à mon gout qu’Ad astra, qui prenait sans doute plus de risque pour un résultat peut-être inégal mais traversé de magistrales fulgurances, mais relevant tout de même de l’exemplaire réussite au sein de la carrière à ce jour quasi sans réelle fausse note de son auteur.