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ANNA KARENINA (2012)

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Léo le 07/12/2014 à 10:10
2.8
Réalisé par Joe Wright
Avec Keira Knightley, Jude Law, Aaron Taylor-Johnson, Olivia Williams, Alicia Vikander.
Film britannique
Genre : Drame
Durée : 2h 11min.
Année de production : 2012
Titre français : Anna Karenine
Musique : Dario Marianelli

Sortie Cinéma France : 05/12/2012
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.8



 Critique ANNA KARENINA (2012)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.8
Adaptation du classique littéraire de Leon Tolstoy par le scénariste et dramaturge Tom Stoppard, Anna Karenina marque la troisième collaboration du cinéaste Joe Wright avec sa compatriote, l’actrice Keira Knightley. Le film a obtenu trois nominations aux oscars en 2013, ne récupérant au final qu’une seule de ces précieuses statuettes pour ses costumes.

M’en tenant à la réussite certaine des précédents travaux « classiques » de Joe Wright, j’étais pour le moins curieux de découvrir cette nouvelle Anna Karenina auréolé d’une très séduisante distribution. Ma seule grosse crainte était un sentiment de redite au sein de l’œuvre de ce grand esthète romantique. Et l’on peut dire que, sur ce point, le film échappe à l’écueil attendu.

Tout en s’inscrivant dans cette esthétique hyper léchée (publicitaire diront les sceptiques) symptomatique de son cinéma, Anna Karenina se distingue en effet des précédents travaux de Wright par une recherche formelle plus poussée encore, presque expérimentale. Le réalisateur d’Atonement relate cette passion amoureuse contrariée, prétexte à une étude de la société russe de la fin du XIXème, sous forme de purs tableaux impressionnistes en mouvement, enrobant son récit d’un écrin ouvertement théâtral.

Une approche formelle audacieuse qui, en elle-même, fonctionne parfaitement, et donne d’ailleurs lieu à quelques belles séquences laissant parfois percer une certaine émotion. Reste que, si celle-ci retient toute l’attention du spectateur durant la première heure de film, par la suite, c’est malheureusement l’académisme de l’écriture que l’on retient prioritairement. La seconde moitié de l’œuvre tombe ainsi doucement à plat, générant un ennui discret en dépit d’une forme qui ne cesse pourtant de flatter la rétine.

Bref, on salue l’ambition, on retient le style mais on ne s’implique pas beaucoup, ou en tous les cas pas autant qu’on l’aurait souhaité.


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