5 DAYS OF WAR (2010)

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Léo le 30/12/2013 à 21:40

Réalisé par Renny Harlin
Avec Rupert Friend, Emmanuelle Chriqui, Val Kilmer, Heather Graham, Andy Garcia.
Film américain
Genre : Drame, Guerre, Action
Durée : 1h 53min.
Année de production : 2010
Titre français : Etat de guerre
Musique : Trevor Rabin

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.0

Critique 5 DAYS OF WAR (2010)

Avis rédigé par Manu | le 30/12/2013. | Note : 2.0

Production américaine filmée en Géorgie, 5 days of war est l'un des rares films s'étant à ce jour intéressé au conflit russo-géorgien d’août 2008. Sorti directement en DVD chez nous, il n’a connu qu’une distribution en salles limitée sur le sol américain.

Renny Harlin, le réalisateur de Cliffhanger, Deep blue sea et Driven, aux commandes d’un film abordant sérieusement un sujet aussi épineux que l’invasion russe de l’Ossétie du sud, tout en rendant hommage au travail des reporters de guerre, on n’avait de bonnes raison de penser que ces 5 days of war n’allaient pas tout à fait boxer dans la même catégorie qu’un Under Fire ou un Salvador. Et, effectivement, Renny Harlin ne délivre rien de plus (ni de moins) qu’un bon gros blockbuster bourrin à l’ancienne (c'est-à-dire façon nineties) ne dépareillant en rien avec le reste de son œuvre.

Les considérations géo-politiques passent donc au second plan ici, rapidement balayé par la fascination qu’affiche la mise en scène d’Harlin pour les explosions et la belle image spectaculaire. L’histoire avance à coups de twists et cliffhangers bubble gum, les méchants russes semblent sortir tout droit du Rambo 3 de Peter MacDonald, Val Kilmer a pris 20 kilos pour le rôle (ou juste 20 kilos, tout simplement) et le réalisateur nous refait pour la troisième fois le gag de la vedette qui disparait au bout de 5 minutes de fin (et là, j’avoue que ça m’a agacé, parce que celle était la principale raison pour laquelle j’avais consenti à se taper le film).

Peut-être un chouia trop long, 5 days of war est une œuvre sans doute honorable dans les intentions (si incontestablement partisane) mais également très difficile à prendre au sérieux, pour ne pas dire embarrassante dans le fond tant la puérilité du traitement contraste ici avec la gravité du sujet. Mais enfin, que l’on se rassure, Renny Harlin n’a pas encore perdu la main pour les grosses scènes d’action, ici toutes fort bien troussés, voire même assez impressionnantes pour certaines.

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